(AOF) - Kering et Gucci annoncent la nomination de Demna au poste de directeur artistique de la Maison à compter de début juillet 2025. Directeur artistique de Balenciaga depuis 2015, Demna a redéfini les codes du luxe moderne, obtenant une reconnaissance mondiale et affirmant son influence dans la mode", explique le groupe de luxe dans un communiqué. François-Henri Pinault, président-directeur général de Kering, a déclaré : "Ce que Demna a apporté à la mode, à Balenciaga et au succès du groupe est immense. Sa force créative est exactement ce dont Gucci a besoin".
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Points clés
- Groupe de luxe né en 1963, propriétaire des marques Balanciaga, Bottega Veneta, Gucci ou Yves-Saint-Laurent ;
- Chiffre d'affaires de 19,6 Mds€ réalisé à 35% en Asie-Pacifique, 7% au Japon, 28% en Europe et 23% en Amérique du Nord;
- Modèle d'affaires de « pure player » du luxe, fondé sur une croissance organique mais supérieure à celle des marchés via l’autonomie créative des Maisons et les partenariats stratégiques ;
- Capital contrôlé à 42,2% (près de 59% des droits de vote) par le holding Artémis de la famille fondatrice, François-Henri Pinault étant président-directeur général du conseil d’administration de 13 membres et Jean-François Palus directeur général délégué ;
Enjeux
- Agilité du modèle d’affaires :
- mutualisation des plateformes et des fonctions supports au service des Maisons,
- hausse de l’intégration des composantes de la chaîne de valeur,
- création d’expertises transverses -Kering Eyewear et Kering Beauté
- maîtrise de la distributions, via la logistique, l’e-commerce et le maillage de magasins avec un focus sur trois activités : - YSL : doublement des ventes et marge opérationnelle de + 33% avant 2030 ; - Gucci : revenus de 35 Mds€ et marge opérationnelle de + 41%, ; - lunetterie : revenus de 2 mds€ et marge opérationnelle de + 15%, ; - réactivité au recul des ventes -rationalisation du réseau Wholesale;
- Stratégie environnementale 2025 « Care for the planet » :
- réduction de 50 % les émissions de CO2 du groupe,
- réduction des impacts de la chaîne d’approvisionnement (émissions de CO2, pollution de l’air et de l’eau, production des déchets et utilisation des sols…),
- « Index de développement durable des fournisseurs » et traçabilité du bien-être animal et d’utilisation des produits chimiques,
- Materials Innovation Lab (MIL) dédiés aux montres et à la joaillerie, aux tissus et textile,
- compensation des émissions de CO2 par le soutien à la biodiversité et le fonds climat pour la nature ;
- Entrée à 30 % dans le capital de l’italien Valentino, avec option d’acquisition totale en 2030 ;
- Bilan sain : 16 Mds€ de capitaux propres, 4,1 Mds€ de disponibilités et dette nette de 8,5 Mds€.
Défis
- Forte dépendance à Gucci, 1er contributeur aux résultats,, d’où les craintes des investisseurs sur le recul des ventes, accru au 3 ème trimestre, notamment en Chine et Amérique du nord ;
- Réponse des clients aux collections du nouveau directeur artistique de Gucci, Sabato de Sarno ;
- Interrogations sur l’adéquation de l’offre au public -ventes de lignes permanentes affichant des replis ou des stabilités (hors Bottega Veneta, Boucheron ou Pomelloto)- ainsi que sur la distribution, les réseaux propres résitant mieux que les « wholesales » ;
- Après un repli de 12% des revenus à fin septembre (- 16% au 3 ème trimestre), objectif financier d’un repli de 30% du résultat opérationnel au 2 nd semestre, soit un montant de 2,6 Mds$ sur l’exercice ;
- Dividende 2023 de 14 €, après acompte de 4,5 €.
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