(AOF) - Kaufman et Broad a enregistré, au titre du premier semestre, un résultat net part du groupe qui ressort à 21,1 millions d’euros par rapport à 38,5 millions d’euros sur la même période en 2023. Le résultat opérationnel s'établit à 37,9 millions d'euros, à comparer à 67,7 millions d'euros. La marge brute s’élève à 97,5 millions d’euros, contre 141,7 millions d’euros . Le taux de marge brute s’établit à 21,6 % à comparer à 16,7 % sur la même période de 2023.
Le chiffre d'affaires global de 452,5 millions d'euros (HT), à comparer à 848,8 millions d'euros à la même période en 2023. Le chiffre d'affaires Logement s'élève à 389,6 millions d'euros (HT), contre 461,0 millions d'euros (HT) en 2023. Il représente 86,1 % du chiffre d'affaires du groupe.
Au premier semestre 2024, les réservations de logements en valeur s'élèvent à 561,2 millions d'euros (TTC), à comparer à 503,2 millions d'euros par rapport à la même période en 2023, en hausse de 11,5 %. En volume, elles s'établissent à 2 400 logements en 2024 contre 2 238 logements en 2023, soit une progression de 7,2 %. Le délai d'écoulement des programmes s'établit à 4,1 mois, en baisse de près de 3 mois par rapport à la même période en 2023 (7 mois).
Sur l'ensemble de l'exercice 2024, le chiffre d'affaires du groupe devrait s'établir autour de 1,1 milliard d'euros, l'écart par rapport à 2023 s'expliquant par l'effet de base de l'opération Austerlitz. Le taux de résultat opérationnel courant devrait s'établir entre 7 % et 7,5 %. Le groupe devrait rester en situation de trésorerie nette positive.
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Une crise de la demande
Selon les données de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), les chiffres du troisième trimestre 2022 continuent à être alarmants. Les mises en vente de logements collectifs neufs ont chuté de 12,4 % sur un an, à 19.006 unités. Sur les neuf premiers mois de 2022, la baisse atteint 10,2 %, à 72.670 unités.
Les réservations dégringolent elles aussi du fait de l'effondrement des ventes en bloc aux bailleurs sociaux et aux investisseurs institutionnels. Avec la hausse des taux d'intérêt, les investisseurs institutionnels renégocient ou stoppent les opérations. Les primo-accédants sont pénalisés par la hausse des taux et le durcissement du dispositif Pinel rebute certains investisseurs privés.
Du fait de la forte hausse des coûts de construction, la FPI estime qu'une opération autorisée sur six n'est finalement pas réalisée pour des raisons économiques.
Face à cela les prix sont toujours en hausse : les prix de vente des logements collectifs neufs ont augmenté de 5,9 % sur la France entière au troisième trimestre 2022. L'Ile-de-France fait exception, avec un fléchissement de 0,9 %.
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