(AOF) - Le résultat net, part du groupe, 9 mois de Kaufman & Broad est ressorti à 45,5 millions d’euros à comparer à 31,9 millions d’euros sur la même période en 2022. Le résultat opérationnel courant du promoteur immobilier s’est établi à 86,4 millions d’euros contre 63,6 millions d’euros en 2022. Le taux de résultat opérationnel courant a atteint 8,0 %, à comparer avec 7,2 % en 2022. Le chiffre d’affaires a progressé de 22,4% à 1,084 milliard d’euros.
" Kaufman & Broad a continué d'appliquer une stratégie rigoureuse d'ajustement aux conditions de marché, consistant notamment à privilégier les ventes en bloc auprès des investisseurs institutionnels et à maintenir un niveau d'exigence très élevé en termes de taux de pré- commercialisation ", a expliqué Nordine Hachemi, PDG du groupe immobilier.
Sur le plan commercial, les réservations de logements en valeur s'élèvent à 720,1 millions d'euros (TTC) sur 9 mois, en baisse de 18,5 %. En volume, elles s'établissent à 3 245 logements en 2023, en diminution de 12,6 %. Sur les neuf premiers mois 2023, le pôle tertiaire a enregistré des réservations nettes de 24,5 millions d'euros (TTC) contre 29,7 millions d'euros (TTC) à fin août 2022.
Le promoteur immobilier a confirmé ses objectifs annuels
Le chiffre d'affaires devrait croître de 6 à 10% et atteindre entre 1,39 milliard d'euros et 1,45 milliard d'euros. Kaufman & Broad cible en outre un résultat net part du groupe en progression d'environ 20%, un taux de résultat opérationnel courant de l'ordre de 8% et une trésorerie nette positive autour de 50 millions d'euros.
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Une crise de la demande
Selon les données de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), les chiffres du troisième trimestre 2022 continuent à être alarmants. Les mises en vente de logements collectifs neufs ont chuté de 12,4 % sur un an, à 19.006 unités. Sur les neuf premiers mois de 2022, la baisse atteint 10,2 %, à 72.670 unités.
Les réservations dégringolent elles aussi du fait de l'effondrement des ventes en bloc aux bailleurs sociaux et aux investisseurs institutionnels. Avec la hausse des taux d'intérêt, les investisseurs institutionnels renégocient ou stoppent les opérations. Les primo-accédants sont pénalisés par la hausse des taux et le durcissement du dispositif Pinel rebute certains investisseurs privés.
Du fait de la forte hausse des coûts de construction, la FPI estime qu'une opération autorisée sur six n'est finalement pas réalisée pour des raisons économiques.
Face à cela les prix sont toujours en hausse : les prix de vente des logements collectifs neufs ont augmenté de 5,9 % sur la France entière au troisième trimestre 2022. L'Ile-de-France fait exception, avec un fléchissement de 0,9 %.
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