
( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / MICHAEL M. SANTIAGO )
La banque américaine JPMorgan Chase a publié vendredi un bénéfice net en hausse de 25% au deuxième trimestre, profitant d'un gain exceptionnel de près de 8 milliards de dollars, mais elle a procédé à une hausse marquée des provisions pour créances douteuses.
Elle a engrangé un chiffre d'affaires de 50,99 milliards de dollars (+20%), et un bénéfice net de 18,1 milliards de dollars. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, ce dernier ressort à 4,40 dollars quand le consensus des analystes de Factset attendait 4,20 dollars.
L'établissement, plus grande banque américaine par la taille des actifs, a bénéficié d'un gain ponctuel lié à une transaction sur les actions de l'émetteur de cartes Visa ayant contribué à hauteur de 7,9 milliards de dollars à ses résultats trimestriels, après un don équivalent à 1 milliard à la fondation du groupe.
Mais il a aussi accru ses provisions pour créances douteuses, surtout au titre de sa branche Consumer and Commnity Bank (CCB) qui représente 2,6 du total de 3,1 milliards enregistrés sur le trimestre. Et seulement 579 millions l'ont été pour remplir ses réserves.
Le groupe précise qu'elles portent surtout sur les cartes de crédit du fait d'une hausse des volumes et "de nouvelles variables macroéconomiques".
L'action JPMorgan Chase cédait 1,33% dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York.
"Bien que les valorisations du marché et les risqués liés aux taux semblent indiquer un contexte économique neutre, nous continuons d'être vigilants concernant les potentiels risques latents", a commenté Jamie Dimon, patron de la banque, cité dans le communiqué.
Comme les trimestres précédents, il a évoqué la situation géopolitique mondiale qui "reste complexe et probablement la plus dangereuse depuis la Seconde Guerre mondiale" ainsi que l'inflation.
A ce sujet, il a noté "quelques progrès pour abaisser l'inflation mais il existe toujours des forces inflationnistes multiples devant nous", citant les "importants déficits budgétaires", les besoins en infrastructures, la remilitarisation du monde ainsi que la réorganisation du commerce international.
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