
Jean-Georges Malcor, le directeur général de CGG. (© M. Bertrand)
Âgé de 59 ans, Jean-Georges Malcor est diplômé de l’École centrale de Paris et titulaire d’un doctorat de l’École des mines. Il a débuté sa carrière en tant qu’ingénieur acoustique chez Thales. Entre 2004 et 2009, il a dirigé les activités navales du groupe. En janvier 2010, il entre chez CGG comme directeur général adjoint. Il passe aux commandes de la société six mois plus tard.
Le Revenu : CGG est très affecté par l’effondrement du prix de l’or noir. Quelles mesures ont été prises pour résister ?
Jean-Georges Malcor :
Depuis deux ans, le secteur pétrolier subit une crise d’une violence historique. Dès la fin 2013, nous avons lancé un plan d’économies d’une ampleur considérable et une nouvelle orientation stratégique afin de rendre l’entreprise moins cyclique et moins intense en capitaux employés. En deux ans, la structure de coûts des activités dans l’acquisition de données marines a ainsi baissé de 64%. Les coûts généraux ont reculé de 54%. Les effectifs, qui étaient de 11.000 fin 2013, ont été réduits de 34% et ils diminueront encore d’environ 14% cette année pour atteindre 6 300 salariés.
Le Revenu : En quoi consiste la «nouvelle orientation stratégique» du groupe ?
Jean-Georges Malcor :
L’objectif est d’améliorer la capacité de CGG à générer de la trésorerie tout en
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