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Italie-Une "bad bank" envisagée par le ministre de l'Economie
information fournie par Reuters 25/01/2015 à 18:57


ROME, 25 janvier (Reuters) - L'Italie envisage de créer une structure de défaisance pour assainir son secteur bancaire, a déclaré le ministre de l'Economie Pier Carlo Padoan, dans un entretien à La Repubblica paru dimanche. Les créances douteuses ou irrécouvrables des banques italiennes ont atteint 181 milliards d'euros en novembre, soit plus du double du montant de 2010. Prié par le journal La Repubblica de dire si le gouvernement entendait s'attaquer au problème, Padoan répond: "Oui, nous y pensons; nous envisageons d'introduire de nouveaux instruments connus sous le nom générique de 'bad bank' mais qui peuvent prendre de nombreuses formes". Ces structures de cantonnement regroupent généralement les actifs les plus risqués des établissements financiers en difficulté, les protégeant ainsi du risque qui y est attaché. Padoan a également dit que le gouvernement réviserait sans doute en hausse sa prévision de croissance de 2015, qui est de 0,6%, pour intégrer la chute des cours pétroliers et la dépréciation de l'euro. Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque d'Italie projettent tous deux 0,4% de croissance en Italie cette année. L'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) se limite à 0,2%. S'il se félicite de la décision de la Banque centrale européenne (BCE) de se lancer dans un programme d'assouplissement quantitatif (QE), il critique le fait que 80% des risques soient assumés par les banques centrales nationales. "Nous devons évoluer vers une mutualisation des risques, sinon la nature permanente et définitive de l'union monétaire sera toujours remise en question", explique-t-il, se faisant l'écho des vues du gouverneur de la Banque d'Italie Ignazio Visco. (Gavin Jones, Wilfrid Exbrayat pour le service français)

3 commentaires

  • 25 janvier 19:29

    S'ils continuent et ne vont pas sur d'autres marchés ( je ne vois pas lesquels en dehors des matières premières ) Draghi devra assurer une couverture de l'euro soit qui lui coûtera des dizaines de milliards ou bien il devra remonter fortement les intérêts et bonsoir les dégâts.


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