
Giorgia Meloni a revu à la baisse les prévisions de croissance du PIB italien (de 1,5 à 1,2% pour 2024) et à la hausse celles du déficit (de3,7 à 4,3%).(© Governo Italiano)
Le ralentissement de la croissance fragilise à nouveau les finances publiques. L’inquiétude se reflète dans les taux d’intérêt souverains.
Dur retour à la réalité pour Giorgia Meloni. Après avoir bénéficié d’une croissance économique plus robuste que prévu en début d’année, la cheffe de la coalition de droite au pouvoir à Rome a vu, à partir de l’été, les signaux de la conjoncture italienne passer au rouge.
Depuis la semaine dernière, elle se trouve également rattrapée par les fragilités structurelles du pays en matière de finances publiques. Dans un contexte de dégradation générale des marchés obligataires, le rendement des BTP (emprunts d'État italiens) à 10 ans est remonté encore plus vivement, se rapprochant de la barre des 5%.
Et le «spread» – c’est-à-dire l'écart de taux – entre l'Italie et l'Allemagne s’est accru jusqu’à frôler les 200 points de base, retrouvant le niveau atteint lors de la dernière crise bancaire, il y a sept mois.
L’inflation encore élevéeLes discussions au sein de la Banque centrale européenne (BCE) pour accélérer la réduction de son bilan contribuent sans doute aux tensions sur la dette souveraine italienne.
Car celle-ci avait été la principale bénéficiaire du Programme d’achats d'urgence face à la pandémie (PEPP), mis en place par la BCE en 2020, afin d’éviter une explosion de la zone euro par un accroissement incontrôlé des spreads.
Mais la principale cause de ce regain de défiance à l’égard des BTP est venue de Rome. Les marchés, qui
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