Drapeau Italien. (© Dave Kellam)
Le calendrier politique s’accélère à Rome : les grandes formations de la Péninsule manoeuvrent pour avancer les élections législatives initialement prévues pour le printemps 2018. Les dirigeants du Parti démocrate (PD), du Mouvement cinq étoiles (M5E) et de Forza Italia sont favorables à une réforme de la loi électorale qui ferait passer le mode d’élection d’un fonctionnement uninominal à deux tours à un système proportionnel.
Or, le vote de cette loi est une condition posée par le président Mattarella pour la tenue d’élections anticipées. Désireux de capitaliser sur leurs dynamiques ou de mener campagne avant le vote, en décembre prochain, d’un budget 2018 qui promet d’être austère, les partis veulent des élections dès le mois de septembre. Un scénario, encore hypothétique, qui remet l’Italie au coeur des inquiétudes des investisseurs.
Risque limité d’ItalexitLes derniers sondages donnent 30% d’intentions de vote au PD et au M5E. Forza Italia et la Ligue du Nord en recueilleraient 12 à 13% chacun. Le M5E est eurosceptique et pourrait arriver en tête des élections. Mais ses dirigeants ont juré qu’ils ne feraient alliance avec personne. «Un accord entre le PD et Forza Italia semble l’option la plus probable», estime Clémente de Lucia, économiste chez BNP Paribas. Et, «sauf à ce que le M5E s’envole dans les sondages, les marchés devraient évacuer
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