
Boris Johnson, Premier ministre du pays organisateur de la COP 26, s'est fixé comme objectif de faire «des progrès considérables sur le charbon, les voitures, la finance et les arbres». (© A. Parsons/ no 10 downing street)
Des gérants sont accusés d'embellir leur soutien à l'environnement et à la bonne gouvernance. Ils vont devoir faire preuve de transparence pour dissiper les soupçons.
DWS, Schroders, Deka Bank ou encore Blackrock et Vanguard : vous connaissez sans doute les noms de ces spécialistes de la gestion d’actifs mondiale. Mais, identifiez-vous leur récent point commun ?
Tous ont été pris, ces derniers mois, dans des polémiques parfois virulentes sur fond de dénonciation de «greenwashing» – en français, écoblanchiment –, autrement dit l’art de se faire passer plus vert et plus responsable qu’on ne l’est réellement sur le terrain environnemental.
L’accusation a beau toucher avant tout les entreprises, elle déborde sur le monde de la finance et de la gestion. D’ailleurs, le concept lui-même dépasse le seul terrain de l’environnement et de la planète. On parle de «socialwashing» pour les professionnels de la gestion qui enjolivent leur méthodologie d’analyse des performances sociales des entreprises qu'ils détiennent en portefeuille. Et même de «rainbowashing», l’arc-en-ciel de l’ESG – avec le vert de l’environnement, le rouge du social et le bleu de la gouvernance – quand l’embellissement englobe ces trois champs de l’extrafinancier.
L’épisode le plus récent concerne DWS. Fin août, le numéro deux européen de la gestion, filiale de Deutsche Bank cotée en Bourse, se retrouve sous le coup d’une enquête de la SEC américaine et de procureurs locaux. Ils lui reprochent d’avoir enjolivé son engagement responsable en revendiquant 460
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