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Ipsen : programme de rachat d’actions pour couvrir son programme d’attribution d’actions gratuites
information fournie par AOF 01/06/2023 à 08:45

(AOF) - Ipsen a confié à un prestataire de services d’investissement un mandat à l’effet de racheter un nombre maximum d’actions Ipsen SA de 350 000 titres, représentant environ 0,42 % du capital social, sur une période maximum de 6 mois. Les actions ainsi rachetées seront principalement affectées à la couverture du plan d’attribution d’actions gratuites aux salariés d’Ipsen.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points clés

- 3ème biopharmaceutique français spécialisé, focalisé sur l’innovation et la médecine de spécialités, créé en 1929 ;

- Chiffre d’affaires de 3 Md€ réparti entre les plateformes de croissance pour 57% (Dysport, Decapeptyl, Cabometyx et Onivyde), Somatuline pour 40 % et Tazverik ;

- Présence internationale équilibrée entre l’Europe (41 %) et les Etats-Unis (34 %) ;

- Vision : être une biopharmaceutique leader dans les médicaments en oncologie (Cabometyx, Decapeptyl, Onivyde, Somatuline), maladies rares (NutropinAct et Increlex) et neurosciences (Dysport) via la R&D et les partenariats scientifiques ;

- Capital contrôlé par les familles fondatrices Beaufour (54 % des actions et près de 70 % des droits de vote) et par la famille Swabe pour 4,34 %, Marc de Garidel présidant le conseil de 10 membres, David Loew étant directeur général ;

- Bilan non endetté, avec 817 M€ d’autofinancement libre et 1,5 Md€ de disponibilités pour des acquisitions innovantes.

Enjeux

- Stratégie 2024 capitalisant sur la médecine de spécialité aux objectifs rehaussés : visant 4 à 6 % de croissance annuelle du chiffre d'affaires, réduction des frais administratifs et généraux et progression des efforts de R&D ;

- Stratégie d'innovation ouverte, soutenue par une R&D exercée dans 3 centres (Oxford, Cambridge, Saclay et Shangaï) et financée par 3 Md€ d’investissements entre 2021 et 2024 :

- aboutissant à la création d'un portefeuille de 25 médicaments,

- accélérée par des acquisitions (20 nouveaux actifs entre 2021 et 2022) ;

- Stratégie environnementale « Génération Ipsen » :

- en 2030, recul de 50% (vs 2019) des émissions de CO2 par les infrastructures et la flotte automobile,

- point d’étape 2024 : baisse de 21% des émissions de CO2, de 24% de la consommation d’eau et hausse de 20% du volume de déchets traités,

- intégration depuis 2019 des critères ESG dans les émissions obligataires ;

- Elargissement de la gamme contre les maladies rares (NutropinAct et Increlex) ;

- Renforcement dans les épigénétiques anti-cancéreux avec l’américain Epizyme, et dans les maladies du foie avec l’acquisition d’Albireo.

Défis

- Dépendance à 3 médicaments assurant plus du 1/4 des ventes : le Dysport (challenger du Botox, commercialisé aux Etats-Unis), le Decapeptyl et la Somatuline ;

- Forte concurrence des génériques à l’égard de Somatuline, affectant la croissance des ventes en 2023 ;

- Après l’enregistrement du Pavolatorène pour les FOP, suivi des médicaments en phase 3 dans le pipeline: Elafibranor, Onivyde-Oxaliplatin, Tazverik et Cabometyx-Atezolizumab, 6 produits étant en phase 2 et 2 en phase 1 ;

- Succès cliniques et commerciaux des partenariats -Genfit autour du médicament Elifibranor, assorti d’une prise de participation de 8 %, Marengo Therapeutics… ;

- Objectifs 2023 d’une croissance des ventes de +4% à changes constants et d’une marge opérationnelle de 30% ;

- Stabilité du dividende 2022, à 1,2 €.

En savoir plus sur le secteur "pharmacie"

Perte de vitesse de la recherche européenne

La recherche européenne perd du terrain face à la recherche américaine et chinoise. En vingt ans, la part de l'Europe a chuté de 41 % à 31 % dans la R&D mondiale. La part de la Chine a, elle, bondi de 1 % à 8 %. Quant aux Etats-Unis, qui ont supplanté l'Europe, en 2001 ils ne consacraient que 2 milliards d'euros par an de plus que l'Europe à la R&D, alors que désormais cet écart atteint 25 milliards ! Certains experts accusent les autorités européennes de ne pas avoir déployé des politiques efficaces. Il aurait ainsi fallu mieux cibler le financement de la recherche pharmaceutique via le programme " Horizon 2020 ". La France n'arrive qu'en dix-huitième position dans le financement européen en dépit de la qualité de sa recherche. A contrario les Etats-Unis concentrent les financements sur Boston et quelques centres d'excellence.

Valeurs associées

Euronext Paris +2.40%

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