
David Meek est devenu directeur général d'Ipsen le 18 juillet. (© Ipsen)
David Meek est devenu directeur général d' Ipsen le 18 juillet, au terme d’une transition «en douceur» annoncée six mois plus tôt. Présenté à la communauté financière, ce dernier n’a pas annoncé de changement de stratégie. Cela n’a guère surpris. Après moult déboires, ces dernières années, Ipsen a retrouvé depuis une visibilité et une feuille de route claire.
RéorientationExit le diabète, l’hémophilie et l’uro-oncologie : Ipsen s’est réorienté là où ses programmes cliniques ont été concluants. L’étude Clarinet, publiée en 2013, a démontré l’efficacité de son médicament Somatuline dans les tumeurs neuroendocrines (NET), une famille de cancers.
Ces résultats ont convaincu les dirigeants de réinvestir en Amérique du Nord pour le commercialiser. Grand bien leur en a pris : les ventes y ont progressé de 65% en 2015 et de 75% au 1er semestre 2016, tirées par la Somatuline.
Ipsen espère maintenant décrocher de nouvelles indications en 2018 dans d’autres formes de NET afin d’accélérer la croissance, poursuivre les gains de parts de marché sur le leader (Sandostatine de Novartis) et, in fine, prendre la tête de la course.
Dysport à la traîne sur le BotoxAvec le Dysport, une toxine botulique, Ipsen est en revanche à la traîne derrière son ombrageux concurrent, le Botox d’Allergan, dans les indications neurologiques (spasticité des membres
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