
Airbus ventures est présent au capital de Telexistence, Air Liquide Venture Capital dans celui de Flying Whales e LVMH Luxury Ventures dans celui de Lusix. (© Telexistence/Flying Whales/Lusix)
Les grandes entreprises cotées sont de plus en plus nombreuses à se doter de fonds d’investissement en propre. Une stratégie qui leur permet de s'allier aux jeunes pousses que ces structures aident à financer.
Distran, Angiodroid, Apix Analytics, Saldtech, Botalys...
Évoluant dans des univers bien différents les uns des autres, de la caméra à ultrasons à la botanique en passant par la chromatographie miniaturisée, ces start-ups ont pourtant un point commun : elles sont dans le portefeuille d'investissements d'Aliad, le fonds de capital risque d' Air Liquide . Un bon moyen pour le leader mondial des gaz industriels de nourrir sa croissance durable.
À l'instar d'Aliad, créé en 2013, les fonds de corporate venture capital (CVC) se sont multipliés dans tous les secteurs : Edenred Capital Partners, Danone Manifesto Ventures, Bold (Business Opportunities for L’Oréal Development)…
En connectant de grands groupes cotés, dotés de solides assises financières et de stratégies à long terme, et de petites sociétés, agiles et innovantes, ces structures seraient capables de tirer le meilleur des deux mondes. Mais au fond, comment fonctionnent-elles et quelle valeur créent-elles ?
Pour le comprendre, il faut se plonger dans la jungle des anglicismes du monde feutré du private equity.
Des fonds de plus en plus nombreuxFin 2021, la plateforme de sourcing de start-ups Klein Blue dénombrait 49 fonds de private equity d’entreprises ou fonds de CVC en France. Presque toutes les entreprises du CAC 40 ont le leur. Cette activité existe depuis les années 2000, même
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