
Un laboratoire de recherche Innate. (© Innate)
La publication des résultats 2016 d'Innate est venue redonner le sourire aux investisseurs après la déception liée à l'échec de l'étude Effikir.
De fait, il y a de quoi être satisfait, Innate affichant même un bénéfice de 12,6 millions d'euros en 2016, contre une perte nette de 6,7 millions en 2015. C'est assez rare pour être signalé concernant une biotech.
Il faut dire que les produits opérationnels ont presque triplé, à 65,7 millions d'euros. Des produits provenants pour l'essentiel (56,2 millions) des partenariats en cours avec Bristol-Myers Squibb (13,8 millions pour lirilumab) et AstraZeneca, le reste venant lui du crédit impôt recherche (9,1 millions).
Les charges, elles aussi, se sont accrues mais c'est logique avec le nombre de candidats médicaments en développement. Les dépenses de R&D sont passées de 29,9 à 48 millions d'euros pour des charges opérationnelles de 58,2 millions. La consommation de cash reste contrôlée, avec une trésorerie de 230,7 millions au 31 décembre contre 273,8 million un an auparavant. Elle représentait plus de 40% de la capitalisation du titre au cours de clôture d'hier soir.
Un second semestre fourniLes prochains catalyseurs du cours restent désormais à attendre dans les essais en cours. Bien qu'il soit difficile d'établir un calendrier précis, Gilbert Dupont table sur des résultats mi-2017 «de la partie escalade de dose pour
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