(Reuters) - Imerys examine la possibilité de vendre ses filiales nord-américaines de talc, placées sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites pour régler des litiges historiques, rapporte mercredi l'agence Bloomberg, citant des sources au fait du dossier.
Le groupe français de spécialités minérales pour l'industrie examine toutes les options pour ces activités dont le chiffre d'affaires s'est élevé l'an dernier à 174 millions de dollars (158 millions d'euros), précise Bloomberg, ajoutant que les discussions en sont encore au stade préliminaire.
Imerys Talc America s'est placé sous la protection du chapitre 11 en février dernier, en raison des plus de 14.000 plaintes qui le visent aux Etats-Unis.
Le talc, utilisé par exemple pour les bébés, est au coeur d'une controverse aux Etats-Unis où des femmes accusent le produit - fourni également par Johnson & Johnson - d'avoir provoqué des cancers.
Les revenus d'une éventuelle vente pourraient servir à financer le règlement des litiges, ajoute Bloomberg dans son article.
(Manas Mishra à Bangalore, version française Jean-Stéphane Brosse, édité par Simon Carraud)
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