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"Il y aura des poches de baisses de prix" : Michel Édouard Leclerc satisfait des négociations avec les industriels
information fournie par Boursorama avec Media Services 15/01/2024 à 10:53

Michel-Édouard Leclerc estime que l'inflation va retomber à 2% ou 3% par an.

Michel-Édouard Leclerc à Champagné, le 20 mars 2019 ( AFP / JEAN-FRANCOIS MONIER )

Michel-Édouard Leclerc à Champagné, le 20 mars 2019 ( AFP / JEAN-FRANCOIS MONIER )

Le médiatique représentant du leader de la grande distribution, Michel-Édouard Leclerc, s'est félicité des négociations commerciales entre les supermarchés et les fournisseurs agro-industriels réalisant moins de 350 millions d'euros de chiffre d'affaires. Elles "se sont bien passées" et doivent s'achever lundi 15 janvier

"Les négociations se sont bien passées, les industriels français ont été plutôt corrects" , a déclaré Michel-Édouard Leclerc sur TF1 . "Je viens chez vous avec une vision plutôt positive de ces négociations".

Le gouvernement a fait voter en novembre une loi pour avancer de quelques semaines la fin de la période de négociations entre les distributeurs et leurs fournisseurs, espérant une répercussion plus rapide en rayon des baisses de certains prix de gros, huiles ou blé par exemple. Les négociations commerciales ont lieu chaque année pour déterminer les conditions de vente (prix d'achat, place en rayon, calendrier promotionnel...) d'une large part des produits vendus en grandes surfaces, et s'achèvent habituellement au 1er mars.

Tensions en vue avec les plus gros industriels

Mais exceptionnellement, les entreprises doivent s'entendre plus rapidement sur les conditions de vente pour 2024, d'ici lundi soir pour les fournisseurs réalisant moins de 350 millions d'euros de chiffre d'affaires et au plus tard le 31 janvier pour les plus gros fournisseurs.

"Il y aura des poches de baisse de prix et on va ramener l'inflation alimentaire à 2 ou 3% par an" , a encore estimé Michel-Édouard Leclerc, après des hausses de prix moyennes de plus de 20% en deux ans.

Les négociations sont traditionnellement plus tendues avec les plus gros acteurs, souvent des multinationales, et Carrefour en a donné un exemple la semaine précédente en épinglant son fournisseur PepsiCo, fabricant du célèbre soda mais aussi des chips Lay's ou du thé sucré Lipton, qu'il accuse de demander des "hausses de prix inacceptables".

Michel-Édouard Leclerc a en outre répondu au discounter Lidl, qui dans une publicité ce week-end l'a accusé de "comparer l'incomparable" pour se présenter comme l'enseigne la mieux disante sur le prix : "Il faut le laisser se faire plaisir comme il peut", a-t-il réagi, estimant que "Lidl a du mal à accepter qu'on l'ait détrôné sur le podium des Français" en matière de positionnement sur les prix. Le président de Lidl France Michel Biero avait comparé "des produits de marques de distributeurs avec des premiers prix, alors que ce ne sont pas des produits comparables" du point de vue de la qualité, selon lui.

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2 commentaires

  • 15 janvier 11:08

    on ne peut pas lui donner tort , il fait de la pub pour sa boutique ^^


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