(AOF) - Le chiffre d'affaires de Graines Voltz pour l'exercice 2022/2023 s'établit à 133 millions d'euros en progression de 0,6% à périmètre courant et en recul de 2,4% à périmètre constant. La France représente 65% du chiffre d'affaires, les ventes sont en progression de 1,9% et s'élèvent à 86,6 millions d'euros. L'Europe représente 29% des revenus, les ventes sont en recul de 3,3% et s'élèvent à 38,1 millions d'euros. Le Reste du Monde représente 6% du chiffre d'affaires, les ventes sont en augmentation de 6,4% et s'élèvent à 8,3 millions d'euros.
Les semences représentent 36% du chiffre d'affaires de Graines Voltz, en recul de 4,8% à 47,4 millions d'euros.
Compte tenu de l'impact du contexte global sur le groupe et sur ses clients et du dimensionnement prévu en début de saison pour accompagner la croissance envisagée, Graines Voltz prévoit un résultat net autour de l'équilibre pour l'exercice 2022/2023. Les résultats feront l'objet d'une publication détaillée le 31 janvier 2024.
Tenant compte que le premier trimestre encore en cours (Octobre-Décembre) ne représente qu'une part mineure de l'activité (moins de 10%), et que le contexte économique demeure incertain, Graines Voltz reste "prudent sur ses prévisions d'activité et ne se prononce pas sur un objectif de chiffre d'affaires pour l'exercice à venir".
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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide
Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.
L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.
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