(AOF) - Le chiffre d'affaires de Graines Voltz pour l'exercice 2022/2023 s'établit à 133 millions d'euros, en progression de 0,6% à périmètre courant par rapport à l'exercice précédent. À périmètre constant, l'activité est en recul de 2,4%. En France, le groupe réalise un chiffre d'affaires de 86,6 millions d'euros, en progression de 1,9%. Son résultat opérationnel courant s'établit à 2,4 millions d'euros contre 6,3 millions d'euros pour l'exercice précédent. Sur cette période, le résultat net part du groupe s'établit à 661 000 euros, contre 5,2 millions d'euros il y a un an.
Compte tenu du recul du résultat net, le conseil d'administration proposera à l'Assemblée générale qui se réunira le 22 mars 2024, pour approuver les comptes de l'exercice 2022/2023, de ne pas distribuer de dividende.
Compte tenu du fait que la facturation du premier trimestre (Octobre-Décembre) ne représente qu'une part mineure de l'activité (moins de 10%), et que de nombreux clients hésitent encore à passer leur commande dans un contexte économique incertain, Graines Voltz reste prudent sur ses prévisions d'activité et ne souhaite pas se prononcer sur un objectif de chiffre d'affaires pour l'exercice à venir.
AOF - EN SAVOIR PLUS
En savoir plus sur le secteur Agroalimentaire
Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide
Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.
L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.
1 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer