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Glyphosate-Guillaume n'écarte pas un ralentissement de la cadence
information fournie par Reuters 15/02/2019 à 16:34

    PARIS, 15 février (Reuters) - Le ministre de l'Agriculture,
Didier Guillaume, n'écarte pas la possibilité de permettre
l'épandage de glyphosate sur 50% des surfaces agricoles
françaises au-delà de 2021, alors même qu'Emmanuel Macron
s'était engagé à l'interdire à cette date.
    Mais la question du pourcentage est de toute façon
secondaire, déclare-t-il dans une interview à Reuters.
    Ces dernières semaines, l'exécutif a donné des chiffres
fluctuants au sujet de cet herbicide aux effets controversés sur
la santé, entrant dans composition du Round-up de Monsanto,
entreprise rachetée par Bayer  BAYGn.DE .
    Fin janvier, Didier Guillaume a jugé que la sortie du
glyphosate serait réalisée à 80% au 1er janvier 2021. Emmanuel
Macron a quant à lui parlé, le 11 février, d'une interdiction
"pour 85% des usages" à cette même date.  
    "Si on est à 50%, à 60%, à 70%, à 80%, à 90% (des surfaces),
on s'en fiche", déclare le ministre de l'Agriculture à Reuters. 
    "Mon objectif est que, au 1er janvier 2021, il y ait de plus
en plus de filières qui soient sorties du glyphosate. S'il y a
quelques filières pour lesquelles il n'y a pas encore de
solution, ils continueront un peu, le temps qu'on en trouve",
ajoute-t-il.
    Selon lui, seule compte la trajectoire qui doit mener, dans
tous les cas de figure, à la fin de l'herbicide et à faire de la
France "le premier pays au monde à se passer du glyphosate".
    "Si le point B, on l'atteint dans un an, dans deux ans, dans
trois ans, dans quatre ans, on l'atteint", estime Didier
Guillaume. "En tout cas, il faut avancer."
    Au départ, Emmanuel Macron a fait preuve de volontarisme en
proposant d'aller plus loin que la Commission européenne. En
novembre 2017, l'exécutif européen a renouvelé l'autorisation du
glyphosate pour une durée de cinq ans.
    Via Twitter, le chef de l'Etat a alors fait savoir qu'il
avait demandé "au gouvernement de prendre les dispositions
nécessaires pour que l'utilisation du glyphosate soit interdite
en France dès que des alternatives (auraient) été trouvées, et
au plus tard dans trois ans".
    Par la suite, le gouvernement a estimé que des dérogations
seraient sans doute nécessaires, une position qu'Emmanuel a
entérinée fin janvier.  

 (Sybille de la Hamaide et Gus Trompiz, édité par Simon Carraud)
 

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