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Getir poursuit sa saignée
information fournie par Newsmanagers 28/08/2023 à 07:00

(NEWSManagers.com) - Après la France, le service de livraison de produits alimentaires Getir réduit la voilure ailleurs dans le monde. L’entreprise a annoncé mardi vouloir licencier environ 2.500 salariés, soit 10,9% de ses effectifs dans le monde. La firme d’Istanbul emploie actuellement environ 23.000 personnes dans cinq pays, la Turquie, le Royaume Uni, l’Allemagne, les Pays-Bas ainsi que les Etats-Unis.Le groupe turc est un des précurseurs du quick commerce, un service en ligne de livraison ultra rapide à domicile d’épicerie. Cette activité était en plein essor pendant la pandémie de Covid-19 et les périodes de confinement, occasionnant des levées de fonds record pour plusieurs des start-up du secteur. Encore en mars 2022, Getir levait 768 millions de dollars, lors d’un tour de table mené par l’investisseur d'État d’Abou Dhabi, Mubadala, lui donnant une valorisation de 11,8 milliards de dollars (10,88 milliards d’euros).Mais le phénomène est ensuite retombé, en raison de l’inflation, des restrictions budgétaires des ménages, ainsi que de nouveaux cadres réglementaires plus restrictifs.Il y a quelques semaines, Getir avait déjà annoncé que son service de livraison allait se retirer complètement d’Espagne, du Portugal et d’Italie, et qu’elle comptait concentrer ses activités en Europe, principalement en Allemagne. Getir, qui a racheté en décembre dernier son concurrent allemand Gorillas, ne précise pas dans quelle mesure ses activités dans une trentaine de villes allemandes seront affectées.Retrait de la FranceEn France, la filiale française de Getir a été placée en redressement judiciaire en mars, avant une mise en liquidation le 19 juillet. Elle avait décidé de quitter le marché français, invoquant «un environnement contextuel défavorable», en particulier avec un durcissement réglementaire récent dans l’Hexagone. Une raison également invoquée par la filiale française du groupe allemand Flink, placée elle aussi en redressement judiciaire en juin, pour évoquer ses difficultés financières.En mars, le gouvernement a décrété à la suite d’une décision du Conseil d’Etat que les dark stores - ces locaux où sont stockés les produits à livrer – étaient des entrepôts, et non des commerces, ouvrant la voie à une régulation par les mairies de cette activité, et même la fermeture de certains locaux.

Capucine Cousin

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