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GB: les grandes entreprises britanniques veulent payer plus leurs dirigeants (étude)
information fournie par Boursorama avec AFP 15/04/2024 à 15:37

Un nombre croissant d'entreprises du FTSE 100, principal indice de la Bourse de Londres, cherchent à faire approuver par leurs actionnaires des hausses de rémunération pour leurs dirigeants afin de mieux rivaliser avec leurs concurrentes américaines, selon une étude du cabinet Deloitte publiée lundi.

( AFP / DANIEL SORABJI )

( AFP / DANIEL SORABJI )

"Nous constatons cette année une augmentation du nombre de grandes entreprises internationales du FTSE 100 qui mettent en avant des propositions salariales" plus généreuses pour leurs dirigeants, note Mitul Shah, associé chez Deloitte, dans un communiqué.

"Beaucoup de ces entreprises ont une présence significative aux Etats-Unis" et citent notamment la disparité des niveaux de rémunération des deux côtés de l'Atlantique, un problème lorsqu'il s'agit de "rivaliser pour attirer et retenir les talents de haut niveau sur un marché mondial", poursuit-il.

Le géant pharmaceutique britannique AstraZeneca a ainsi fait approuver jeudi une hausse de la somme maximale que pourra toucher cette année son directeur général Pascal Soriot (comprenant sa rémunération fixe et variable) à 18,9 millions de livres (22,1 millions d'euros), soit quelque de 2 millions de livres de plus que l'an dernier.

Mais malgré une hausse de 7% du dividende annoncée le même jour, plus du tiers des actionnaires s'étaient opposés à cette hausse, suivant notamment les avis de certaines agences de conseil spécialisées dans les votes aux assemblées générales.

Le montant médian de la rémunération des directeurs généraux du FTSE 100 a augmenté de 4% l'année dernière à 4,50 millions de livres – sur la base de l'analyse faite par Deloitte des données des 55 premières entreprises à publier leurs rapports annuels 2023.

Selon ces données, un tiers environ de ces entreprises demandent à leurs actionnaires une nouvelle politique de rémunération cette année - dont la moitié cherchent à augmenter considérablement le niveau de la paye ou à introduire des structures de rémunération plus innovantes.

Cette étude est publiée alors que la City de Londres cherche à défendre l'attractivité de sa place financière, surtout depuis le Brexit face à la concurrence de ses rivales européennes, mais a récemment vu plusieurs grands noms s'en détourner, notamment pour transférer leur cotation outre-Atlantique.

La semaine dernière, des informations de presse ont remis l'accent sur le fait que le géant britannique des hydrocarbures Shell n'a pas exclu de faire migrer sa cotation boursière aux Etats-Unis - comme son directeur général Wael Sawan l'avait déjà signalé l'an dernier.

Mais Shell, qui avait aussi envisagé en 2021 de transférer son siège et sa cotation aux Etats-Unis, avant de finalement décider de consolider son ancrage à Londres, n'a "pas prévu de revenir sur la question pour le moment" a réagi l'entreprise.

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