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GB-Johnson promet une "révolution" dans les infrastructures pour sortir de la crise
information fournie par Reuters 30/06/2020 à 13:23

(Actualisé avec déclarations de Johnson, contexte)

LONDRES, 30 juin (Reuters) - Le Premier ministre britannique Boris Johnson a promis mardi de sortir le pays de la crise économique due au coronavirus en accélérant la mise en oeuvre de grands projets d'infrastructures qui représentent un investissement de cinq milliards de livres sterling (5,47 milliards d'euros).

La quasi-totalité de l'activité économique a été mise à l'arrêt pendant près de trois mois, ce qui a contraint Londres à emprunter massivement pour maintenir les entreprises à flot et éviter des licenciements massifs.

Le chef du gouvernement, dont l'attitude face à la crise sanitaire a été vivement contestée, s'est efforcé de dissiper les critiques en promettant une "révolution" dans les infrastructures.

"Nous allons construire, construire, construire. Reconstruire mieux, reconstruire plus vert, reconstruire plus vite", a-t-il dit.

"Nous ne pouvons pas rester simplement prisonniers de la crise. Il est absolument vital pour nous de tracer la voie à suivre, afin que chacun puisse penser et planifier l'avenir à court, moyen et long terme", a ajouté Boris Johnson, qui s'exprimait à Dudley, dans le centre de l'Angleterre.

La ville se trouve à 80 km de Leicester, où un nouveau foyer épidémique est apparu. Le ministère de la Santé a annoncé lundi que les écoles et les commerces non-essentiels seraient à nouveau fermés dans cette ville.

Boris Johnson a comparé son plan de relance au "New Deal" mis en oeuvre dans les années 30 par le président américain Franklin Roosevelt. Le montant de cinq milliards dévoilé avant son discours représente environ 5% des investissements de l'année dernière dans le secteur public.

La plupart des projets étaient déjà programmés mais leur réalisation aura lieu plus tôt que prévu. Ils portent notamment sur la construction d'hôpitaux, d'écoles et de routes.

"J'ai conscience (...) que cela peut ressembler à une prodigieuse intervention gouvernementale (...) Si tel est le cas, sachez que c'est justifié", a ajouté le Premier ministre.

(William James; version française Jean Terzian et Jean-Philippe Lefief, édité par Blandine Hénault)

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