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GB-Johnson annonce une taxe de 1,25% pour financer la protection sociale
information fournie par Reuters 07/09/2021 à 16:31

(Actualisé avec précisions)

par Elizabeth Piper, Kylie MacLellan et William James

LONDRES, 7 septembre (Reuters) - Le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé mardi une taxe de 1,25% basée sur les cotisations sociales payées par les salariés et les entreprises et qui servira à financer la réforme du système de protection sociale et de santé.

Cette taxe, destinée à combler le trou creusé par la pandémie de COVID-19, s'appliquera à compter d'avril prochain.

"Ce serait une erreur de ma part de dire que nous pouvons financer cette reprise sans prendre des décisions difficiles mais responsables sur la manière dont nous la finançons", a-t-il déclaré devant le Parlement.

"Ce serait irresponsable de continuer avec les coûts d'un emprunt et d'une dette plus élevés", a-t-il ajouté.

Boris Johnson a tenté de calmer la colère soulevée par ces hausses au sein de son parti conservateur, partisan d'une taxation faible, en expliquant qu'elles protégeraient les personnes âgées, parfois obligées selon lui de vendre leur maison pour financer des services sociaux.

"On ne peut pas réparer le système de santé et les services sociaux sans une réforme à long terme. Le plan que je présente aujourd'hui permettra de résoudre tous ces problèmes d'un seul coup", a-t-il déclaré.

"Il s'agit d'une hausse d'impôts qui rompt une promesse faite par le Premier ministre lors des dernières élections (...) les Tories (conservateurs) ne pourront plus jamais prétendre être le parti des impôts faibles", a réagi le leader de l'opposition travailliste Keir Starmer.

Certaines entreprises britanniques ont déclaré que l'augmentation des cotisations sociales ne ferait qu'aggraver les dégâts causés par la pandémie.

"Le fait d'imposer une taxe sur les emplois et les salariés au moment où le gouvernement met fin à son plan de chômage partiel est à la fois inopportun et illogique", a déclaré Stephen Phipson, directeur général de Make UK, qui représente l'industrie manufacturière du Royaume-Uni.

Le Parlement britannique poursuivra mercredi le débat sur ces mesures, qui devraient permettre de lever 36 milliards de livres (42 milliards d'euros) sur trois ans.

(Reportage Elizabeth Piper, Kylie MacLellan, William James et Michael Holden avec David Milliken; version française Claude Chendjou et Valentine Baldassari, édité par Blandine Hénault et Jean-Michel Bélot)

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