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GB/Indicateurs-Déficit budgétaire bien plus élevé que prévu en octobre
information fournie par Reuters 21/11/2018 à 10:43

    LONDRES, 21 novembre (Reuters) - Principaux indicateurs
macroéconomiques britanniques publiés depuis le début du mois:
    
    * DÉFICIT BUDGÉTAIRE £8,82 MILLIARDS EN OCTOBRE (CONSENSUS:
£6,15 MILLIARDS)
    Le déficit budgétaire a été bien plus important que prévu en
octobre, la croissance de la dépense publique l'ayant emporté
sur celle des recettes, a annoncé l'Office national de la
statistique (ONS) mercredi.
    Ce déficit est de 8,82 milliards de livres contre 7,235
milliards un an auparavant et 6,15 milliards projetés par les
économistes interrogés par Reuters.
    C'est le déficit le plus élevé pour un mois d'octobre depuis
trois ans.
    L'ONS fait mention d'une hausse "notable" des dépenses dans
les biens et services et dans les prestations sociales,
cependant que le service de la dette a lui aussi augmenté.
    La dette publique, hors secteur bancaire et programme de
stimulation économique de la Banque d'Angleterre, représentait
75% du Produit intérieur brut (PIB) en octobre contre 79,0% en
octobre 2017.
    
    Tableau:      
    
    * VENTES AU DÉTAIL -0,5% EN OCTOBRE (+0,2% ATTENDU)
    15 novembre - La croissance des ventes au détail a ralenti
en octobre à son rythme le plus faible depuis six mois, contre
toute attente, un temps doux ayant freiné les achats de
vêtements d'hiver et le consommateur britannique ayant réduit
ses dépenses après avoir beaucoup dépensé durant l'été.
    Les ventes ont baissé de 0,5% en volume par rapport à
septembre, alors que les économistes interrogés par Reuters les
prévoyaient en hausse de 0,2%.
    En glissement annuel, les ventes ont augmenté de 2,2% après
+3,3% en septembre, le pourcentage le plus faible depuis avril.
Les économistes anticipaient une hausse de 3,0% en octobre,
identique à la première estimation données pour septembre.
    Sur la période août-octobre, qui permet de lisser les
chiffres, la croissance des ventes a été de 0,4% contre 1,2%, là
encore la plus faible depuis avril.
    Les achats d'électroménager ou de matériels électroniques
ont connu leur baisse la plus forte depuis décembre 2017, tandis
que la hausse annuelle des ventes de carburants est la moins
marquée depuis mars 2017.    
    
    Tableau:  
    
    * LE TAUX D'INFLATION STABLE À 2,4% EN OCTOBRE
    14 novembre - Le taux d'inflation est resté stable à 2,4% en
octobre au Royaume-Uni, témoignant peut-être de pressions à
court terme sur les prix, selon les données publiées mercredi
par l'office national de la statistique (ONS).
    Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en
moyenne une accélération à 2,5%.
    L'inflation de base, hors énergie, alimentation, alcools et
tabac, est également restée stable à 1,9%.
    "Les prix payés par les consommateurs ont continué
d'augmenter à un rythme stable avec des baisses dans
l'alimentation et l'habillement qui ont été compensées par des
hausses pour l'électricité et les carburants, dans le sillage
des cours du pétrole", a déclaré Mike Hardie, statisticien à
l'ONS.
    Les prix à la production ont quant à eux augmenté de 3,3% en
rythme annuel en octobre, dépassant le consensus qui donnait une
hausse de 3,1% comme en septembre. Les prix des matières
premières, dont bon nombre sont importées, ont bondi en
particulier de 10,0% par rapport à septembre 2017, contre +10,5%
(révisé) en septembre et +9,6% attendu.
    L'ONS a par ailleurs indiqué que les prix immobiliers
avaient augmenté de 3,5% en septembre sur un an dans le
Royaume-Uni après une hausse de 3,1% en août. A Londres, ils ont
reculé de 0,3%, en baisse pour le troisième mois consécutif.
    Développé  
    Tableau des prix à la consommation   
    Tableau des prix producteurs  
    
    * LA CROISSANCE DES SALAIRES ACCÉLÈRE, HAUSSE DU CHÔMAGE
    13 novembre - La croissance des salaires au Royaume-Uni a
connu au troisième trimestre sa plus forte accélération depuis
près de dix ans mais le taux de chômage a augmenté pour la
première fois de l'année, montrent des données officielles
publiées mardi.
    Le salaire moyen hebdomadaire, hors primes, a augmenté de
3,2% en juillet-septembre par rapport à la même période de 2018,
soit sa plus forte hausse depuis le quatrième trimestre 2008.
    Sur les trois mois à fin août, la hausse avait été de 3,1%;
les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un
chiffre inchangé sur les trois mois suivants.
    Le taux de chômage a cependant augmenté à 4,1% sur la même
période alors qu'il était prévu stable à 4,0%. Il s'agit de sa
première hausse depuis le quatrième trimestre 2017.
    Tableau  
    
    * FORTE CROISSANCE AU T3 MAIS L'AVENIR SEMBLE MOINS ROSE
    9 novembre - L'économie britannique a gardé de l'allant au
troisième trimestre mais la suite risque d'être moins brillante
avec l'échéance du Brexit qui se rapproche.
    Le Produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 0,6% au
troisième trimestre, par rapport aux trois mois précédents, et
de 1,5% par rapport à la période comparable de 2017, a annoncé
vendredi l'Office national de la statistique (ONS). 
    Les deux pourcentages sont conformes aux attentes et sont
les plus élevés depuis le quatrième trimestre 2016, dans le cas
de la variation trimestrielle, et depuis le troisième trimestre
2017, pour la variation annuelle.
    Sur le seul mois de septembre, la croissance a stagné pour
le deuxième mois d'affilée, alors que le consensus donnait
+0,1%. 
    Les statistiques de l'ONS montrent que le commerce extérieur
a bien contribué à la croissance durant le troisième trimestre,
alors qu'au contraire l'investissement des entreprises s'est
contracté contre toute attente, au rythme le plus soutenu depuis
le début 2016, ce qui montre que les entreprises sont de plus en
plus prudentes à mesure que la sortie de l'Union européenne
(UE), fin mars 2019, se rapproche.
    La croissance risque ainsi de ralentir nettement dans les
derniers mois de l'année, l'effet climatique et les retombées de
la Coupe du Monde de football allant en s'atténuant.
    La Banque d'Angleterre (BoE) prévoit 0,6% de croissance
trimestrielle de juillet à septembre et 0,3% sur les trois
derniers mois de l'année.
    Les dépenses des ménages ont sinon bien contribué à la
croissance du troisième trimestre, augmentant de 0,5% après
+0,4% au trimestre précédent.
    Le commerce extérieur a contribué à la croissance du
troisième trimestre à hauteur de 0,8 point, soit son apport le
plus élevé depuis le début 2016, qui compense la soustraction du
trimestre précédent.
    L'investissement productif s'est quant à lui contracté de
1,2% durant le trimestre, alors qu'on attendait une hausse de
0,2%. Cela fait trois trimestres d'affilée qu'il diminue.
    Tableau  
    
    * DÉFICIT COMMERCIAL MOINS ÉLEVÉ QUE PRÉVU EN SEPTEMBRE
    9 novembre - Le déficit commercial marchand a été moins
élevé que prévu en septembre, et est le plus faible depuis
février, bénéficiant du solde positif entre exportations en
hausse et importations en baisse, a annoncé vendredi l'Office
national de la statistique.
    Ce dernier observe que les importations d'automobiles ont
nettement baissé au troisième trimestre, ce qui a permis
d'améliorer un peu le solde commercial. 
    Ce déficit est de 9,731 milliards de sterling, alors qu'il
était attendu à 11,25 milliards, contre 11,724 milliards (révisé
en août).
    Les exportations ont augmenté de 2,1% en volume en septembre
d'un mois sur l'autre, tandis que les importations ont baissé de
3,1%. Sur l'ensemble du troisième trimestre, les exportations
ont augmenté de 4,4% d'un trimestre sur l'autre, tandis que les
importations ont diminué de 0,9%.     
    Tableau       
              
    Les indicateurs publiés en octobre  

 (Service économique)
 
 

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