LONDRES, 21 novembre (Reuters) - Principaux indicateurs macroéconomiques britanniques publiés depuis le début du mois: * DÉFICIT BUDGÉTAIRE £8,82 MILLIARDS EN OCTOBRE (CONSENSUS: £6,15 MILLIARDS) Le déficit budgétaire a été bien plus important que prévu en octobre, la croissance de la dépense publique l'ayant emporté sur celle des recettes, a annoncé l'Office national de la statistique (ONS) mercredi. Ce déficit est de 8,82 milliards de livres contre 7,235 milliards un an auparavant et 6,15 milliards projetés par les économistes interrogés par Reuters. C'est le déficit le plus élevé pour un mois d'octobre depuis trois ans. L'ONS fait mention d'une hausse "notable" des dépenses dans les biens et services et dans les prestations sociales, cependant que le service de la dette a lui aussi augmenté. La dette publique, hors secteur bancaire et programme de stimulation économique de la Banque d'Angleterre, représentait 75% du Produit intérieur brut (PIB) en octobre contre 79,0% en octobre 2017. Tableau: * VENTES AU DÉTAIL -0,5% EN OCTOBRE (+0,2% ATTENDU) 15 novembre - La croissance des ventes au détail a ralenti en octobre à son rythme le plus faible depuis six mois, contre toute attente, un temps doux ayant freiné les achats de vêtements d'hiver et le consommateur britannique ayant réduit ses dépenses après avoir beaucoup dépensé durant l'été. Les ventes ont baissé de 0,5% en volume par rapport à septembre, alors que les économistes interrogés par Reuters les prévoyaient en hausse de 0,2%. En glissement annuel, les ventes ont augmenté de 2,2% après +3,3% en septembre, le pourcentage le plus faible depuis avril. Les économistes anticipaient une hausse de 3,0% en octobre, identique à la première estimation données pour septembre. Sur la période août-octobre, qui permet de lisser les chiffres, la croissance des ventes a été de 0,4% contre 1,2%, là encore la plus faible depuis avril. Les achats d'électroménager ou de matériels électroniques ont connu leur baisse la plus forte depuis décembre 2017, tandis que la hausse annuelle des ventes de carburants est la moins marquée depuis mars 2017. Tableau: * LE TAUX D'INFLATION STABLE À 2,4% EN OCTOBRE 14 novembre - Le taux d'inflation est resté stable à 2,4% en octobre au Royaume-Uni, témoignant peut-être de pressions à court terme sur les prix, selon les données publiées mercredi par l'office national de la statistique (ONS). Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une accélération à 2,5%. L'inflation de base, hors énergie, alimentation, alcools et tabac, est également restée stable à 1,9%. "Les prix payés par les consommateurs ont continué d'augmenter à un rythme stable avec des baisses dans l'alimentation et l'habillement qui ont été compensées par des hausses pour l'électricité et les carburants, dans le sillage des cours du pétrole", a déclaré Mike Hardie, statisticien à l'ONS. Les prix à la production ont quant à eux augmenté de 3,3% en rythme annuel en octobre, dépassant le consensus qui donnait une hausse de 3,1% comme en septembre. Les prix des matières premières, dont bon nombre sont importées, ont bondi en particulier de 10,0% par rapport à septembre 2017, contre +10,5% (révisé) en septembre et +9,6% attendu. L'ONS a par ailleurs indiqué que les prix immobiliers avaient augmenté de 3,5% en septembre sur un an dans le Royaume-Uni après une hausse de 3,1% en août. A Londres, ils ont reculé de 0,3%, en baisse pour le troisième mois consécutif. Développé Tableau des prix à la consommation Tableau des prix producteurs * LA CROISSANCE DES SALAIRES ACCÉLÈRE, HAUSSE DU CHÔMAGE 13 novembre - La croissance des salaires au Royaume-Uni a connu au troisième trimestre sa plus forte accélération depuis près de dix ans mais le taux de chômage a augmenté pour la première fois de l'année, montrent des données officielles publiées mardi. Le salaire moyen hebdomadaire, hors primes, a augmenté de 3,2% en juillet-septembre par rapport à la même période de 2018, soit sa plus forte hausse depuis le quatrième trimestre 2008. Sur les trois mois à fin août, la hausse avait été de 3,1%; les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre inchangé sur les trois mois suivants. Le taux de chômage a cependant augmenté à 4,1% sur la même période alors qu'il était prévu stable à 4,0%. Il s'agit de sa première hausse depuis le quatrième trimestre 2017. Tableau * FORTE CROISSANCE AU T3 MAIS L'AVENIR SEMBLE MOINS ROSE 9 novembre - L'économie britannique a gardé de l'allant au troisième trimestre mais la suite risque d'être moins brillante avec l'échéance du Brexit qui se rapproche. Le Produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 0,6% au troisième trimestre, par rapport aux trois mois précédents, et de 1,5% par rapport à la période comparable de 2017, a annoncé vendredi l'Office national de la statistique (ONS). Les deux pourcentages sont conformes aux attentes et sont les plus élevés depuis le quatrième trimestre 2016, dans le cas de la variation trimestrielle, et depuis le troisième trimestre 2017, pour la variation annuelle. Sur le seul mois de septembre, la croissance a stagné pour le deuxième mois d'affilée, alors que le consensus donnait +0,1%. Les statistiques de l'ONS montrent que le commerce extérieur a bien contribué à la croissance durant le troisième trimestre, alors qu'au contraire l'investissement des entreprises s'est contracté contre toute attente, au rythme le plus soutenu depuis le début 2016, ce qui montre que les entreprises sont de plus en plus prudentes à mesure que la sortie de l'Union européenne (UE), fin mars 2019, se rapproche. La croissance risque ainsi de ralentir nettement dans les derniers mois de l'année, l'effet climatique et les retombées de la Coupe du Monde de football allant en s'atténuant. La Banque d'Angleterre (BoE) prévoit 0,6% de croissance trimestrielle de juillet à septembre et 0,3% sur les trois derniers mois de l'année. Les dépenses des ménages ont sinon bien contribué à la croissance du troisième trimestre, augmentant de 0,5% après +0,4% au trimestre précédent. Le commerce extérieur a contribué à la croissance du troisième trimestre à hauteur de 0,8 point, soit son apport le plus élevé depuis le début 2016, qui compense la soustraction du trimestre précédent. L'investissement productif s'est quant à lui contracté de 1,2% durant le trimestre, alors qu'on attendait une hausse de 0,2%. Cela fait trois trimestres d'affilée qu'il diminue. Tableau * DÉFICIT COMMERCIAL MOINS ÉLEVÉ QUE PRÉVU EN SEPTEMBRE 9 novembre - Le déficit commercial marchand a été moins élevé que prévu en septembre, et est le plus faible depuis février, bénéficiant du solde positif entre exportations en hausse et importations en baisse, a annoncé vendredi l'Office national de la statistique. Ce dernier observe que les importations d'automobiles ont nettement baissé au troisième trimestre, ce qui a permis d'améliorer un peu le solde commercial. Ce déficit est de 9,731 milliards de sterling, alors qu'il était attendu à 11,25 milliards, contre 11,724 milliards (révisé en août). Les exportations ont augmenté de 2,1% en volume en septembre d'un mois sur l'autre, tandis que les importations ont baissé de 3,1%. Sur l'ensemble du troisième trimestre, les exportations ont augmenté de 4,4% d'un trimestre sur l'autre, tandis que les importations ont diminué de 0,9%. Tableau Les indicateurs publiés en octobre (Service économique)
GB/Indicateurs-Déficit budgétaire bien plus élevé que prévu en octobre
information fournie par Reuters 21/11/2018 à 10:43
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