
Depuis début 2017, la Nissan Micra est assemblée dans l’emblématique usine Renault de Flins, dans les Yvelines, plus vieux site de production du constructeur automobile français depuis l’arrêt des lignes d’assemblage de Billancourt en 1992. (© Renault)
La rumeur se veut insistante… Ce jeudi 29 mars, Bloomberg News a révélé l’existence de discussions entre Renault et Nissan en vue d’une fusion, citant des sources proches de l’affaire.
Selon l’agence financière, Carlos Ghosn, PDG de Renault et de l’Alliance entre les deux constructeurs automobiles, conduit les négociations. Aussi, le dirigeant piloterait la nouvelle entité, qui pourrait conserver deux sièges sociaux, un à Tokyo et l’autre à Paris.
Les investisseurs s'emballentIl y a trois semaines, c’est Reuters qui suggérerait que les deux partenaires au sein de l’Alliance étudiaient un mariage. Selon l’organe de presse américain, une telle opération impliquerait une cession par l’État français de sa participation de 15% au capital du constructeur au losange à Nissan. Sous l’impulsion de son PDG Carlos Ghosn, l’Alliance deviendrait ensuite un groupe intégré et juridiquement basé à Amsterdam, aux Pays-Bas.
À chaque fois, les parties prenantes ont démenti ou refusé de commenter ces rumeurs, n’empêchant en rien l’accélération du cours de Bourse. Il gagne près de 5% ce 29 mars en séance et avait clôturé sur un gain de 5,6% le 7 mars, jour de la divulgation des informations de Reuters. Cet emballement boursier est révélateur : les investisseurs réclament ouvertement à Renault d’accélérer son rapprochement avec Nissan.
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