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Froid en Europe : les réserves de gaz sont encore remplies à plus de 80% en moyenne, selon l'AGSI
information fournie par Boursorama avec Media Services 09/01/2024 à 16:14

Paris, le 9 janvier 2024. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Paris, le 9 janvier 2024. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

L'approvisionnement gazier en Europe est sujet à de fortes tensions depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine en février 2022.

Un froid intense s'abat sur le continent, mais pas d'inquiétudes à avoir concernant le chauffage : les réserves de gaz sont encore remplies à plus de 80% en moyenne dans les pays de l'Union européenne, selon la plateforme européenne Agregated Gas Storage Inventory (AGSI). Les stocks nationaux sont en moyenne à 82,4% de leur maximum, selon les dernières données remontant à dimanche. Taux similaire à celui de l'an dernier à la même date (83%).

Le taux de remplissage va de 99,5% au Portugal à 72,1% en Croatie. La France est à 79,7%, l'Italie à 78,6%, la Belgique à 81,8%, l'Autriche à 92,2%, l'Allemagne à 89,7%. Hors de l'UE, la Grande-Bretagne affiche un taux de remplissage de 98%. En revanche l'Ukraine est à 26%.

L'approvisionnement gazier en Europe est sujet à de fortes tensions depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine en février 2022. L'UE a réduit ses achats de gaz russe acheminés par gazoducs, et recourt désormais fortement à du gaz liquéfié (GNL), venu notamment des Etats-Unis mais aussi encore de Russie (notamment via TotalEnergies et ses infrastructures sibériennes). En prévention des températures hivernales, l'UE avait atteint pour cette saison son objectif de 90% de stockage dès le mois d'août.

Vers de nouveaux épisodes de froid d'ici fin janvier

A ce stade les marchés du gaz comme de l'électricité en Europe restent plutôt "détendus" et n'ont pas montré de grosse réaction, observe Laurent Nery, directeur des analyses de marchés pour Engie. Cette situation pour le gaz est liée à l'importance des stocks, mais aussi à un changement de comportement des consommateurs et une meilleure efficacité notamment dans les bâtiments, qui s'observe depuis la crise énergétique, dit-il à l'AFP : "si le même froid avait sévi il y a cinq ans, la demande de gaz aurait été de 10 à 15% supérieure sur le chauffage". Dans le même temps, les industries (engrais, acier verrerie...) ont modéré leur demande, dans un contexte économique par ailleurs ralenti.

"Pour la suite, nos météorologues nous préviennent de l'arrivée de nouveaux épisodes de froid d'ici fin janvier, mais nous ne sommes pas inquiets, au vu des stocks de gaz", ajoute-t-il, alors que cette énergie se situe aujourd'hui "autour 30 euros le MWh", très loin des pics de 2022 (plus de 100 voire 300 euros/MWh).

Même sérénité affichée sur l'électricité. "Ce n'est pas un blizzard arctique, les éoliennes produisent un peu moins mais elles produisent et l'Europe est interconnectée", souligne Laurent Néry. Si une nouvelle vague de froid devait encore réduire leur apport, il resterait des "marges avec les centrales à gaz et on a de bons stocks hydrauliques", rassure-t-il. Un pic ponctuel sur les prix de marché peut cependant intervenir en cas de températures extrêmes, comme celles rencontrées en Finlande en début de semaine, ajoute-t-il.

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5 commentaires

  • 09 janvier 17:19

    Heureusement que la bande à lapent n'est pas au pouvoir car elle veut démonter les éoliennes, faire un moratoire sur le solaire mais construire des centrales nucléaires pour lesquelles il faut un délai d'au moins 10ans. Mais MLP et JB auraient probablement fait appel à leur copain Poutine en échange de l'Ukraine, les pays Baltes, la Pologne....


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