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France-Ministres et Constructifs en voie d'exclusion chez LR
information fournie par Reuters 03/10/2017 à 19:51

    * Les mis en cause ont huit jours pour s'"expliquer" 
    * Parmi eux Darmanin, Philippe et Solère 
    * Divorce dans la droite 
 
 (Actualisé avec autres décisions) 
    PARIS, 3 octobre (Reuters) - Les Républicains ont donné 
mardi huit jours aux ministres issus de leurs rangs et aux deux 
chefs de file des Constructifs de droite à l'Assemblée nationale 
pour s'"expliquer", faute de quoi ils seront radiés de leur 
parti d'origine. 
    Réunis en bureau politique, les dirigeants de LR ont ainsi 
accéléré le traitement de ce dossier en suspens depuis que 
quatre figures du parti, dont l'actuel Premier ministre Edouard 
Philippe, ont décidé de rejoindre le gouvernement d'Emmanuel 
Macron en mai-juin. 
    Aux cas des ministres s'est ajouté en juin celui de deux 
députés, Thierry Solère et Franck Riester, qui ont organisé une 
scission à l'Assemblée nationale en fondant un groupe distinct 
sous le label des "Constructifs". 
    Le bureau politique s'était une première fois saisi du 
dossier en juillet pour donner l'occasion aux accusés de 
répondre devant une commission ad hoc composée d'anciens 
députés. 
    "Le bureau politique du 3 octobre 2017 a décidé que sans 
réponse de leur part d'ici huit jours, leur départ des 
Républicains serait acté", peut-on lire dans un communiqué 
publié mardi soir. 
    LR précise que les dirigeants - une cinquantaine, selon un 
participant - se sont prononcés "à l'unanimité" pour cette 
solution. 
    Sont concernés le ministre des Comptes publics, Gérald 
Darmanin, le secrétaire d'Etat Sébastien Lecornu, mais aussi 
Edouard Philippe, Franck Riester et Thierry Solère. 
     
    "JAMAIS BON SIGNE" 
    En revanche, le ministre de l'Economie, Bruno le Maire, 
n'est pas visé par la procédure d'exclusion puisqu'il a lui-même 
annoncé son départ et son inscription à La République en marche 
(LREM) d'Emmanuel Macron.                
    "Ce n'est jamais bon signe quand un parti se met à exclure", 
a réagi mardi l'ex-candidat à la primaire de la droite sur 
CNEWS. "J'ai quitté LR depuis plusieurs mois car j'estime que 
mon parti s'est trahi lui-même en continuant de soutenir 
François Fillon (mis en examen lors de la campagne 
présidentielle-NDLR)."    
    Si elle doit aboutir, l'exclusion des réprouvés sera 
essentiellement symbolique dans la mesure où la plupart d'entre 
eux ont d'ores et déjà pris leurs distances avec un parti auquel 
ils reprochent de dériver vers la droite la plus dure.   
    Thierry Solère a par exemple déclaré la semaine dernière à 
Reuters qu'il n'avait pas l'intention de renouveler son adhésion 
à LR en 2018.     
    Le cas de Gérald Darmanin est en revanche plus délicat 
puisque le ministre, qui fut un proche de Xavier Bertrand et un 
collaborateur de Nicolas Sarkozy, puisque, la semaine dernière 
encore, il se disait membre du parti. 
    Il s'est attiré les foudres de sa famille d'origine par ses 
prises de position lors de séances publiques à l'Assemblée mais 
aussi par sa décision de figurer en position non éligible, lors 
des sénatoriales de septembre, sur une liste conduite par un 
socialiste rallié à Emmanuel Macron, dans le Nord. 
    Tous les bannis potentiels ont désigné un adversaire 
principal en la personne de Laurent Wauquiez, tenant d'une ligne 
droitière et favori dans la course à la présidence du parti, qui 
se jouera en décembre. 
 
 (Simon Carraud avec Elizabeth Pineau, édité par Sophie Louet) 
 

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