
Vue aérienne du navire Boracay, au large de Saint-Nazaire
par Nerijus Adomaitis
Le Boracay, un pétrolier soupçonné d'appartenir à la "flotte fantôme" russe qui fait l'objet d'une enquête des autorités françaises, a quitté jeudi soir son mouillage au large de l'ouest de la France, selon les données de MarineTraffic.
On ignore pour le moment pourquoi ce navire, par ailleurs frappé de sanctions de la Grande-Bretagne et l'Union européenne, a été autorisé à repartir après une intervention à son bord, samedi, des commandos de la marine française.
Vendredi matin, il se dirigeait vers le sud-ouest, dans le golfe de Gascogne, à vitesse de croisière.
Ni les autorités maritimes locales françaises, ni le parquet de Brest, qui enquête sur le navire battant pavillon béninois en raison de sa nationalité, n'ont répondu à des demandes de commentaires.
Avant son immobilisation, le Boracay était annoncé à destination du port indien de Vadinar, où se trouve une raffinerie de Nayara Energy. Reuters n'a pas pu déterminer avec certitude s'il s'agissait bien de sa destination.
Le président français Emmanuel Macron a déclaré jeudi que la rétention du pétrolier entrait dans le cadre d'une nouvelle stratégie européenne visant à bloquer les revenus permettant à la Russie de financer son effort de guerre en Ukraine.
Emmanuel Macron a ajouté qu'il fallait encore déterminer si le navire était impliqué dans les incursions de drones survenues la semaine dernière au Danemark.
(Rédigé par Gabriel Stargardter, version française Benjamin Mallet)
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