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France-La "désocialisation" des heures sup' appliquée en 2020
information fournie par Reuters 11/03/2018 à 13:00

 (Actualisé avec précisions)
    PARIS, 11 mars (Reuters) - La "désocialisation" des heures
supplémentaires, c'est-à-dire la suppression des cotisations
sociales des employeurs et salariés, sera mise en oeuvre dans le
cadre du budget 2020, a annoncé dimanche le porte-parole du
gouvernement.
    Cette promesse de campagne d'Emmanuel Macron - qui rejoint
l'esprit de la défiscalisation des heures supplémentaires
appliquée sous Nicolas Sarkozy en octobre 2007 et supprimée en
septembre 2012 par François Hollande - vise à ce que "le travail
paye mieux", a souligné Benjamin Griveaux dans le cadre du
"Grand Rendez-vous" Europe 1-Les Echos-CNEWS.
    Par le néologisme "désocialisation", le nouvel exécutif
entend se démarquer de la loi en faveur "du travail, de l'emploi
et du pouvoir d'achat" (TEPA) votée à l'été 2007, le "paquet
fiscal" adopté sous le gouvernement de François Fillon.
    "Pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron s'était
engagé à dire qu'il fallait supprimer les cotisations sur les
heures supplémentaires. Ce sera fait à l'horizon 2020", a dit
Benjamin Griveaux.
    Dans un contexte social tendu où le débat sur le pouvoir
d'achat des Français renaît, y compris au sein de la majorité
présidentielle, le porte-parole du gouvernement a justifié ce
calendrier par la nécessité du "sérieux budgétaire" afin de
ramener le déficit public français sous la barre des 3%.
    "Pas avant, pour une raison simple : c'est que nous avons
aussi une question de sérieux budgétaire à tenir, nous avons une
trajectoire, des engagements que nous avons pris vis-à-vis de
nos partenaires européens", a-t-il justifié.
    Cette mesure, défendue par le ministre de l'Action et des
Comptes publics Gérald Darmanin, un ex-sarkozyste, figurait en
annexe de la loi de finances 2018 pour un coût annuel de 3,5
milliards d'euros, mais sans échéance.
    Benjamin Griveaux a déclaré dimanche qu'il était trop tôt
pour évaluer l'impact de la mesure sur la protection sociale.

 (Sophie Louet)
 

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