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France-Des vagues artificielles pour le surf et les JO en Aquitaine
information fournie par Reuters 24/08/2018 à 10:49

    * Lacanau, Hossegor et Biarritz candidates pour le surf
olympique
    * Des projets de bassins concurrents à Lacanau et dans les
Landes 
    * Des vagues de deux mètres toutes les quatre à huit
secondes

    par Claude Canellas
    BORDEAUX, 24 août (Reuters) - L'été 2018 a été l'occasion de
sortir des cartons deux projets de bassins de vagues
artificielles pour la pratique du surf en Gironde et dans les
Landes, où les stations de Lacanau et Hossegor sont candidates à
l'organisation des compétitions de surf des Jeux Olympiques de
Paris 2024.  
    Le surf sera inscrit pour la première fois au programme des
Jeux Olympiques de Tokyo en 2020.
    La question du site qui sera retenu pour l'édition suivante,
si ce sport est à nouveau au programme, a mis en effervescence
la côte aquitaine, berceau traditionnel du surf européen. 
    Lacanau (Gironde), Hossegor-Seignosse-Capbreton (Landes) et
Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) sont sur les rangs.
    Pour tenter d'emporter la décision, les sites girondins et
landais pourront s'appuyer sur les futures implantations de
bassins à vagues modulables pouvant être surfées toute l'année,
véritable alternative à un océan Atlantique capricieux. De quoi
permettre aux compétiteurs olympiques de s'entraîner.
    La Fédération française de surf voit ces projets d'un bon
œil. "C'est un argument qui peut être très important", estime
son président, Jean-Luc Arassus. "L'atout principal, pour les
porteurs de projets, ce sera la capacité à recevoir des équipes
olympiques pour qu'elles puissent s'y entraîner, même si
l'épreuve est en vagues naturelles." 
    "Cela permettrait d'entraîner nos athlètes pour les JO de
Tokyo mais le calendrier est serré", estime-t-il également.
"Mais nous n'avons pas prévu qu'y soit installé un centre de
haut-niveau, un Marcoussis du surf. Les surfeurs sont très
itinérants et ce qui intéresse la fédération c'est d'avoir
différents lieux d'entraînements."
    Un porte-parole du Conseil départemental des Landes, estime
pour sa part que "plus il y aura d'infrastructures dédiées au
surf sur le département, plus ce sera un atout pour la
candidature aux JO 2024".
    Si le projet landais semble le plus avancé, celui de Lacanau
est aussi sur de bons rails. Le maire, Laurent Peyrondet, y voit
aussi un bon argument pour la candidature de sa ville, associée
à Bordeaux Métropole. 
    
    OUVERTURE PRÉVUE EN 2020
    "C'est un plus qui va bénéficier à court terme à la
candidature aux JO et plus durablement à la commune" en mettant
en avant son "identité surf" et en apportant de l'activité
économique, explique-t-il.
    Norbert Ducrot, porteur du projet landais, veut créer le
premier bassin à vagues artificielles en Europe, à Castets, à
mi-chemin entre Bordeaux et Biarritz et à une vingtaine de
kilomètres des spots de surf.
    "On ne le construit pas pour les Jeux olympiques. Mais ce
sera bien sûr un bassin d'entraînement si les JO se déroulaient
dans les Landes", explique-t-il. "C'est aussi une solution de
repli, en cas d'absence de vagues. Nous avons d'ailleurs prévu
des installations provisoires pour recevoir les spectateurs."
    Wavelandes Atlantique, qui s'étendra sur neuf hectares, dont
un bassin de 27.000 m2 pouvant accueillir jusqu'à 88 surfeurs à
la fois, promet 900 à 1.000 vagues à l'heure, d'une hauteur
pouvant atteindre deux mètres.
    Ce projet intégré à un parc immobilier dédié au sport a été
chiffré à 40 millions d'euros et devrait être rentabilisé par
une quinzaine d'activités sportives proches du surf pour tout
public. Les travaux devraient débuter en 2019 pour une ouverture
prévue en 2020.
    Pascal Dubos, promoteur du projet de Lacanau qu'il voit
comme "une cerise sur le gâteau pour la candidature olympique"
de cette ville, met en avant une démarche différente. 
    Les conditions pour le surf y seront les mêmes mais le
bassin sera construit sur une emprise de 17 hectares. "On a
ajouté de l'hôtellerie, du commerce, du divertissement et du
tertiaire, qui va permettre d'héberger des start-up, des
entreprises innovantes", précise-t-il. 
    Le coût global est là aussi évalué à 40 millions d'euros et
l'ouverture prévue en 2020. Quelque 120.000 visiteurs par an
sont attendus sur le futur bassin de 180 mètres sur 180, séparé
en deux parties par un ponton, avec une vague modulable de 0,50
à 1,80 m de chaque côté toute les 8 secondes, pour une capacité
d'accueil simultanée d'une centaine de pratiquants.  
    Le comité d'organisation des Jeux Olympiques-Paris 2024 doit
pour sa part rendre sa décision en 2019.

 (Edité par Emmanuel Jarry)
 

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