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France-Après le limogeage de Calmels, Wauquiez appelle à l'union
information fournie par Reuters 18/06/2018 à 18:16

    * La numéro deux du parti écartée pour avoir critiqué
Wauquiez
    * Le président de LR veut l'union sur sa ligne "forte et
claire"
    * Juppé réitère son soutien à son adjointe à la mairie de
Bordeaux
    * Sarkozy appelle au "rassemblement" de sa famille politique

 (Actualisé avec lettre de Wauquiez aux militants LR)
    PARIS, 18 juin (Reuters) - Le président des Républicains
(LR), Laurent Wauquiez, a répondu lundi aux remous nés de
l'éviction de Virginie Calmels en appelant son camp à se
rassembler sur une ligne "forte et claire", loin des "aventures
personnelles". 
    Critique envers le chef du principal parti d'opposition, la
numéro deux du parti a été remplacée par Jean Leonetti, a
annoncé dimanche LR dans un communiqué complété lundi par une
lettre de Laurent Wauquiez aux militants.  
    "Il ne peut y avoir de rassemblement qu'autour d’une ligne
forte et claire", écrit le président des Républicains, qui
reproche à Virginie Calmels d'avoir choisi "l’isolement en
attaquant publiquement la feuille de route de notre mouvement,
pourtant plébiscitée par les adhérents il y a six mois."
    "Il n’y a pas de place pour les petites chapelles ou les
aventures personnelles. On ne laissera pas les divisions nous
affaiblir", insiste le président de la région Auvergne-Rhône
Alpes, élu à la tête des Républicains en décembre dernier.  
    La mise à l'écart de Virginie Calmels est intervenue au soir
de la publication par Le Parisien Dimanche d'une interview où
elle reproche à Laurent Wauquiez de "défendre ses propres idées,
même si elles ne sont pas adoptées par tous". 
    La semaine dernière, cette proche d'Alain Juppé lui avait
déjà demandé une clarification de la ligne européenne de sa
formation après la publication d'un tract et d'une tribune qui
empruntaient aux slogans du Front national.  
 
    Face à cette nouvelle crise dans un parti qui a du mal à se
remettre de ses échecs électoraux de 2017, Nicolas Sarkozy a
rappelé l'importance du rassemblement pour préparer l'avenir. 
    "J'aimerais que tout le monde comprenne cette idée simple
que sans le rassemblement, rien n'est possible et qu'il faut se
rassembler", a déclaré l'ancien président devant la presse. 
    Alain Juppé a apporté quant à lui son soutien à son adjointe
à la mairie de Bordeaux. 
    
    PÉCRESSE CRAINT UN "RÉTRÉCISSEMENT DE LA LIGNE POLITIQUE" 
    "La loyauté, ça n'est pas l'alignement sur une position
unique", a dit l'ex-Premier ministre. "La loyauté, c'est
parfaitement conciliable avec l'expression d'une certaine
diversité et de sensibilités qui ne sont pas toutes alignées les
unes sur les autres. C'est la philosophie même de ce qu'a été le
RPR, de ce qu'a été l'UMP, c'est la philosophie du
rassemblement."     
    Pour le vice-président LR Damien Abad, la décision du
président de LR était "inéluctable", compte tenu des prises de
positions de Virginie Calmels.
    "Je regrette ses prises de position (...) je regrette
qu'elle n'ait pas pu entendre les avertissements qui avaient été
faits la semaine dernière. Cette décision était inéluctable
compte tenu de la semaine que nous avons vécue", a-t-il déclaré
au micro d'Europe 1, ajoutant que la droite ne pouvait plus se
permettre des divisions. 
    L'eurodéputée LR Nadine Morano a regretté sur franceinfo les
déclarations de Virginie Calmels, jugeant ce limogeage attendu. 
  
   "Il a eu raison de faire preuve de fermeté et d'assumer son
rôle de chef de notre famille politique" a-t-elle dit. "Le
numéro deux est là pour épauler le numéro un, il n'est pas là
pour nuire au parti." 
    A l'inverse, le candidat malheureux à la primaire de la
droite, Maël de Calan, un proche d'Alain Juppé, juge cette
décision "très brutale", même si elle était "prévisible, tant on
constate chez Laurent Wauquiez une volonté de fermeture". 
    La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse,
qui a lancé son mouvement Libres ! pour les élections
européennes de mai 2019, s'en est elle aussi pris au président
de LR et à sa volonté d'imposer sa ligne politique. 
    "Je me suis inquiétée il y a six mois du rétrécissement de
la ligne politique. C'est un danger, c'est une menace, pour la
droite française et ce danger, cette menace, ils existent depuis
six mois", a-t-elle déclaré devant des journalistes.  

 (Arthur Connan, Yann le Guernigou et Elizabeth Pineau, édité
par Yves Clarisse)
 

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