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Forum GI: le président de l'Af2i insiste sur les atouts des actions européennes
information fournie par Newsmanagers 25/03/2016 à 16:15

(NEWSManagers.com) - Plusieurs ateliers ont été organisés dans le cadre du Forum GI qui s'est tenu jeudi 17 mars, dont un avait pour vocation de déterminer l'importance des actions dans les stratégies d'investissement. En marge de cette conférence à laquelle participait Jean Eyraud, président de l'Association française des investisseurs institutionnels (Af2i), ce dernier, interrogé par Newsmanagers, a noté que dans les allocations des institutionnels, la place des actions a eu tendance ces dernières années à se réduire, au profit des obligations d'entreprise. " Pourtant, elles ont obtenu une performance relativement équivalente avec un risque plus faible et un traitement comptable stable" , a-t-il souligné. En chiffres, côté assureurs, la moyenne du taux d'exposition tourne autour de 8 % et pour les autres institutions la fourchette peut aller de 0% jusqu'à 50%.

Outre l'absence de risque de change, le marché actions européen possède des atouts importants. " C'est un marché très large, que l'on peut décomposer en différents segments, a expliqué Jean Eyraud. " Nous avons ainsi la segmentation géographique avec le marché actions de la Zone Euro et celui des pays hors zone Euro, dont le marché anglais, le marché suisse et les marchés des pays nordiques." Toujours selon le président de l'Association, ce sont également des marchés sectoriellement intéressants, mieux diversifiés que ceux d'Asie, très dominés par les valeurs financières. A cela s'ajoute une seconde segmentation par style, entre les valeurs de croissance et les valeurs sous-évaluées, et par taille entre d'un côté les grandes valeurs et de l'autre côté les small caps, aux parcours très différents, car moins influencées par les acteurs internationaux, mais qui restent, malgré tout, volatiles. " Enfin, ces dernières années, nous avons assisté à l'émergence d'une sophistication plus grande avec les indices et gestions factoriels, créant une multitude de nouveaux indices, de sous-indices et de stratégies: gdp weighted, low vol, momentum, quality, etc., sans parler des indices ESG, ou low carbon" , a rappelé Jean Eyraud.

Le décor étant planté, à la question de savoir quelle place accorder cette fois au rendement des actions dans le contexte des taux bas, le président de l'Af2i a expliqué que les marchés d'actions offrent des perspectives de rendement supérieures à celles des obligations d'entreprise. " Outre le fait que le phénomène sur le plan boursier est rare, l'écart de rendement interpelle, dans la mesure où traditionnellement le choix entre obligations et actions est fondé sur la recherche de plus-values, l'acceptation ou non de la volatilité et non sur l'espérance d'un revenu régulier basé sur le dividende" , a relevé Jean Eyraud. " A tort me semble-t-il" , a -t-il ajouté. Et de noter qu'aujourd'hui, rares sont les investisseurs qui jouent la qualité des sociétés sur le long terme et l'espérance de rendement régulier, progressif et pérenne des sociétés, comme substitut aux obligations d'entreprise. Bien sûr, la contrainte réglementaire doit être prise en compte. Pour ceux soumis à Solvabilité 2 plupart, l'exigence en fonds propres en contrepartie de la détention des actions justifie toujours une exposition drastiquement réduite. " Pourtant, le dividende représente facilement 30 à 40% de la performance des actions sur longue période" , a souligné le responsable.

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