Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Foie: Ipsen présentera de nouvelles données au congrès de Vienne de l'EASL fin juin
information fournie par AOF 12/06/2023 à 11:23

(AOF) - Le groupe Ipsen annonce aujourd'hui qu’il présentera des données issues de l'ensemble de son portefeuille de maladies hépatiques rares en pleine croissance, lors du Congrès 2023 de l'Association européenne pour l'étude du foie (EASL), qui se tiendra du 21 au 24 juin à Vienne, en Autriche. Il s'agit notamment de sept résumés sur les nouvelles données cliniques présentées sur Bylvay (odevixibat) lorsqu'il est utilisé chez des patients atteints de cholestase intrahépatique familiale progressive (PFIC) et du syndrome d'Alagille (ALGS).

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points clés

- 3ème biopharmaceutique français spécialisé, focalisé sur l’innovation et la médecine de spécialités, créé en 1929 ;

- Chiffre d’affaires de 3 Md€ réparti entre les plateformes de croissance pour 57% (Dysport, Decapeptyl, Cabometyx et Onivyde), Somatuline pour 40 % et Tazverik ;

- Présence internationale équilibrée entre l’Europe (41 %) et les Etats-Unis (34 %) ;

- Vision : être une biopharmaceutique leader dans les médicaments en oncologie (Cabometyx, Decapeptyl, Onivyde, Somatuline), maladies rares (NutropinAct et Increlex) et neurosciences (Dysport) via la R&D et les partenariats scientifiques ;

- Capital contrôlé par les familles fondatrices Beaufour (54 % des actions et près de 70 % des droits de vote) et par la famille Swabe pour 4,34 %, Marc de Garidel présidant le conseil de 10 membres, David Loew étant directeur général ;

- Bilan non endetté, avec 817 M€ d’autofinancement libre et 1,5 Md€ de disponibilités pour des acquisitions innovantes.

Enjeux

- Stratégie 2024 capitalisant sur la médecine de spécialité aux objectifs rehaussés : visant 4 à 6 % de croissance annuelle du chiffre d'affaires, réduction des frais administratifs et généraux et progression des efforts de R&D ;

- Stratégie d'innovation ouverte, soutenue par une R&D exercée dans 3 centres (Oxford, Cambridge, Saclay et Shangaï) et financée par 3 Md€ d’investissements entre 2021 et 2024 :

- aboutissant à la création d'un portefeuille de 25 médicaments,

- accélérée par des acquisitions (20 nouveaux actifs entre 2021 et 2022) ;

- Stratégie environnementale « Génération Ipsen » :

- en 2030, recul de 50% (vs 2019) des émissions de CO2 par les infrastructures et la flotte automobile,

- point d’étape 2024 : baisse de 21% des émissions de CO2, de 24% de la consommation d’eau et hausse de 20% du volume de déchets traités,

- intégration depuis 2019 des critères ESG dans les émissions obligataires ;

- Elargissement de la gamme contre les maladies rares (NutropinAct et Increlex) ;

- Renforcement dans les épigénétiques anti-cancéreux avec l’américain Epizyme, et dans les maladies du foie avec l’acquisition d’Albireo.

Défis

- Dépendance à 3 médicaments assurant plus du 1/4 des ventes : le Dysport (challenger du Botox, commercialisé aux Etats-Unis), le Decapeptyl et la Somatuline ;

- Forte concurrence des génériques à l’égard de Somatuline, affectant la croissance des ventes en 2023 ;

- Après l’enregistrement du Pavolatorène pour les FOP, suivi des médicaments en phase 3 dans le pipeline: Elafibranor, Onivyde-Oxaliplatin, Tazverik et Cabometyx-Atezolizumab, 6 produits étant en phase 2 et 2 en phase 1 ;

- Succès cliniques et commerciaux des partenariats -Genfit autour du médicament Elifibranor, assorti d’une prise de participation de 8 %, Marengo Therapeutics… ;

- Objectifs 2023 d’une croissance des ventes de +4% à changes constants et d’une marge opérationnelle de 30% ;

- Stabilité du dividende 2022, à 1,2 €.

En savoir plus sur le secteur "pharmacie"

Perte de vitesse de la recherche européenne

La recherche européenne perd du terrain face à la recherche américaine et chinoise. En vingt ans, la part de l'Europe a chuté de 41 % à 31 % dans la R&D mondiale. La part de la Chine a, elle, bondi de 1 % à 8 %. Quant aux Etats-Unis, qui ont supplanté l'Europe, en 2001 ils ne consacraient que 2 milliards d'euros par an de plus que l'Europe à la R&D, alors que désormais cet écart atteint 25 milliards ! Certains experts accusent les autorités européennes de ne pas avoir déployé des politiques efficaces. Il aurait ainsi fallu mieux cibler le financement de la recherche pharmaceutique via le programme " Horizon 2020 ". La France n'arrive qu'en dix-huitième position dans le financement européen en dépit de la qualité de sa recherche. A contrario les Etats-Unis concentrent les financements sur Boston et quelques centres d'excellence.

Valeurs associées

Euronext Paris -0.52%

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.