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Florence Parly dimanche au Sahel avec trois ministres européens
information fournie par Reuters 17/01/2020 à 13:52

 (Actualisé avec précisions, contexte)
    PARIS, 17 janvier (Reuters) - La ministre française des
Armées est attendue dimanche au Sahel avec ses homologues
d'Estonie, Suède et Portugal, pays qui sont susceptibles
d'épauler les militaires de Barkhane dans la lutte contre les
groupes armés djihadistes.
    "Je vais dimanche au Sahel, j'y serai accompagnée par le
ministre suédois de la Défense, ainsi que par le ministre
estonien de la Défense et enfin le ministre portugais", a
déclaré vendredi Florence Parly sur Europe 1.
    "Nous allons continuer à soutenir nos partenaires sahéliens
et par ailleurs nous appelons à une internationalisation, à ce
que des partenaires nous rejoignent pour aider les pays du Sahel
à mener ce combat", a-t-elle ajouté.
    Au ministère des Armées, on souligne que l'objectif
principal du voyage est de voir comment mettre en oeuvre les
conclusions du sommet de Pau, où le président français Emmanuel
Macron et ses homologues des pays du G5 Sahel (Tchad, Niger,
Mali, Burkina Faso et Mauritanie) ont annoncé lundi la création
d'une coalition internationale.  
    "L'objectif est aussi de montrer à nos partenaires européens
ce que fait l'armée française et comment ils peuvent s'insérer
dans le dispositif", ajoute-t-on dans l'entourage de Florence
Parly.     
        
    "NOUS NE SOMMES PAS SEULS"
    L'Estonie est pour l'instant le seul pays à avoir confirmé
sa participation à la future coalition de forces spéciales
européennes ("Takuba") dont la France a pris l'initiative pour
accompagner l'armée malienne qui combat au côté des 4.500 hommes
de Barkhane. Tallinn prévoit de fournir une quarantaine de
soldats.
    Selon le ministère des Armées, une dizaine d'autres pays
européens se sont dits intéressés par cette initiative évoquée
depuis fin 2018, mais qui tarde à se matérialiser en raison
notamment de la "longueur des processus parlementaires" dans
certains pays.
    Alors que plane la menace d'un désengagement des Etats-Unis
d'Afrique, où l'armée américaine fournit à Barkhane un appui
important en matière de ravitaillement aérien mais surtout de
drones de renseignement, la France entend démontrer qu'elle
n'est pas isolée au Sahel.
    "Nous n'y sommes pas seuls et nous y serons certainement
plus nombreux encore lorsque, à l'été, cette force Takuba (...)
va pouvoir accompagner les forces armées maliennes", a insisté
Florence Parly.
    "Il faut donc appeler à davantage de coopération parce que
c'est un des défis les plus difficiles que les pays du Sahel ne
pourront pas relever seuls", a poursuivi la ministre, qui est
attendue d'ici une dizaine de jours aux Etats-Unis, où elle
s'entretiendra avec le chef du Pentagone, Mark Esper.
    La France est en contact permanent avec les Américains à
tous les niveaux, politiques et militaires, dit l'entourage de
Florence Parly. "Nous espérons les convaincre qu'avec un effort
financier limité (45 millions de dollars par an), ils obtiennent
un effet maximal sur le terrain."

 (Tangi Salaün et Sophie Louet, édité par Jean-Michel Bélot)
 

1 commentaire

  • 17 janvier 16:53

    Elle revient de Washington où elle a pris les ordres.


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