
TotalEnergies a perdu 28% en quatre séances. (© L. Zylberman / TotalEnergies)
La flambée des prix ne profite pas aux grands pétroliers en raison de leur exposition à la Russie. Les acteurs du renouvelable tirent leur épingle du jeu.
Sans surprise, l’invasion de l’Ukraine renforce les tensions sur des marchés de l’énergie déjà en ébullition. L’annonce des premières frappes le 24 février a fait bondir les prix du gaz de plus de 50% en quelques heures et le cours du pétrole a franchi les 100 dollars le baril.
Le 2 mars, le seuil des 110 dollars était passé pour la première fois depuis juillet 2014. L’intensification des combats sur le sol ukrainien et la mise en œuvre de sanctions économiques majeures contre la Russie font craindre pour l’approvisionnement en hydrocarbures alors que Moscou est le deuxième producteur mondial de pétrole et de gaz.
Le 1er mars, l’Agence internationale de l’énergie a même annoncé que ses membres allaient libérer 60 millions de barils de leurs réserves d’urgence pour prévenir toutes ruptures d’approvisionnement, sans grand effet sur les prix. Plusieurs observateurs prévoient une poursuite de la hausse jusqu’à 120 voire 130 dollars le baril de Brent au cours des prochaines semaines.
TotalEnergies baisseEn Bourse, cette situation a une conséquence paradoxale : les grands acteurs du pétrole cotés à Paris ne profitent pas de la flambée des cours. L’action TotalEnergies a ainsi chuté de 9% entre le 23 février et le 1er mars. S’il profite de la hausse du cours du Brent, le pétrolier détient aussi d’importants actifs en Russie. Après les décisions
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