
( AFP / PASCAL PAVANI )
Figeac Aéro a dégagé un bénéfice net sur l'ensemble de son exercice 2024-2025, alors qu'il évoluait dans le rouge depuis 2019, a annoncé mardi l'équipementier aéronautique, se réjouissant d'avoir retrouvé ses niveaux d'activité d'avant-crise.
Restructurée après l'effondrement de son activité pendant la pandémie, l'entreprise basée dans le Lot et spécialisée dans la sous-traitance de pièces métalliques pour l'aéronautique a publié un bénéfice net part du groupe de 3,6 millions d'euros, après une perte de 12,2 millions en 2023-2024.
Ce résultat a été obtenu grâce à une forte amélioration de sa rentabilité opérationnelle, la marge d'excédent brut d'exploitation (Ebitda) atteignant 16,1% contre 13,2% un an plus tôt.
L'exercice annuel s'est clos le 31 mars sur un chiffre d'affaires de 432,3 millions d'euros, en hausse de 8,8% sur un an, "portée par les programmes Airbus, notamment la famille A320, et les impacts liés à l’inflation, tandis que la perte de vitesse attendue sur le programme (du moteur) LEAP reste contenue", a souligné Figeac Aéro.
L'entreprise atteint ainsi son objectif annuel d'activité, une fourchette de 420 à 440 millions d'euros, retrouvant comme promis des niveaux d'avant la crise du Covid-19, s'est félicité son PDG, Jean-Claude Maillard.
Pour lui, Figeac Aéro "est aujourd'hui dans une position beaucoup plus forte que jamais, que ce soit en termes de performance opérationnelle ou de structure financière".
Même si l'entreprise reste très endettée, à 266,6 millions d'euros fin mars, la dette nette a fondu de 21,8 millions sur un an.
Le ratio de dette nette sur Ebitda, scruté par les analystes financiers car il traduit la capacité d'une entreprise à rembourser ses créanciers, s'est établi à 3,8, et Figeac Aéro vise un levier "autour de 3" lors de l'exercice actuel, et "inférieur à 2" à l'horizon 2027-2028 .
En 2025-2026, il vise aussi un chiffre d'affaires situé entre 470 et 490 millions d'euros, et de plus de 600 millions deux ans plus tard, le tout conforté notamment par "un carnet de commandes valorisé à 4,6 milliards d'euros".
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