(AOF) - Sur l'ensemble de l'exercice 2023/2024, clos fin 31 mars 2024, Figeac Aéro a essuyé une perte nette, part du groupe, de 12,2 millions d’euros contre une perte de 18,1 millions d’euros sur l’exercice précédent. L’Ebitda courant ressort en haut de fourchette de l’objectif annuel (entre 50 millions d’euros et 53 millions d’euros) à 52,2 millions d’euros, soit une croissance de 29,6%. Dans le même temps, la marge d’ Ebitda courant s’améliore de 140 points de base pour s’établir à 13,2% du chiffre d’affaires.
Déjà publié, le chiffre d'affaires consolidé est ressorti à 397,2 millions d'euros, en progression organique de 19,3% (+16,3% en données publiées).
Les flux de trésorerie générés par l'activité ressortent en très forte hausse à 70,2 millions d'euros, soit plus du double de l'an dernier (31,1 millions d'euros).
Au total, l'équipementier pour le secteur de l'aéronautique a enregistré des free cash flows largement positifs à 24,1 millions d'euros, en progression de 18,7 millions d'euros par rapport à l'exercice précédent, et au-dessus des ambitions affichées.
Enfin, comme annoncé précédemment, la dette nette de Figeac Aéro au 31 mars 2024 se stabilise à 288,4 millions d'euros (contre 287,3 millions d'euros au 30 septembre 2023), tandis que la trésorerie ressort à 88,7 millions d'euros, contre 91,7 millions d'euros au 30 septembre 2023.
La firme française a maintenu ses objectifs financiers pour l'exercice 2024/25. Il cible un chiffre d'affaires compris entre 420 et 440 millions d'euros, un Ebitda courant situé entre 68 et 73 millions d'euros et un free cash flow de 20 à 28 millions d'euros. Figeac Aéro table par ailleurs sur un levier financier d'environ 4, soit une dette nette entre 270 et 280 millions d'euros.
A très court terme, le groupe reste particulièrement attentif d'une part, à la situation du B737 MAX et du LEAP-1B, et d'autre part, à l'impact de la légère baisse des prévisions d'Airbus sur l'A320neo.
AOF - EN SAVOIR PLUS
La fin d'un duopole ?
Depuis plusieurs décennies l'américain Boeing et l'européen Airbus se partagent 99% du marché mondial des avions de ligne de plus de 110 sièges. Ce marché pèse plus de 100 milliards de dollars par an. Néanmoins ce duopole paraît fragilisé en 2022 pour plusieurs raisons. D'abord, pour la première fois, deux avions monocouloirs moyen-courriers, le C919 du chinois Comac et le MC-21 du russe Irkut, s'apprêtent à entrer en service. A cela s'ajoute la crise du Boeing 737 MAX. Avec l'arrêt des livraisons de cet avion entre 2019 et 2021, l'équilibre de production a été rompu. En 2021 Boeing a affiché 340 livraisons, Airbus restant largement en tête, avec 611.
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