(AOF) - FDE, producteur d'énergie à empreinte carbone négative, annonce avoir découvert d’importantes concentrations d’hydrogène naturel (dit « hydrogène blanc ou natif ») dans un des puits précédemment forés par FDE. Dans le cadre du projet de recherche Regalor mené en collaboration avec l’Université de Lorraine et le CNRS, un programme innovant de mesures déployées sur le puits de Folschviller a en effet permis de quantifier des teneurs importantes en hydrogène dissous dans l’aquifère du Carbonifère à différentes profondeurs.
FDE a ainsi déposé une demande d'octroi de permis exclusif de recherches de mines dit " Permis des Trois-Évêchés " pour l'exploration de l'hydrogène naturel (H2) dans le bassin minier lorrain.
La demande de permis déposée couvre une superficie de 2 254 km², sur les départements de la Moselle et de la Meurthe-et-Moselle. Dans ce cadre, FDE prévoit déjà la réalisation de nouvelles mesures de concentration d'hydrogène dans trois puits existants afin d'enrichir les études sur les mécanismes de formation, de transfert et de production d'hydrogène blanc dans le contexte géologique lorrain.
Un site pilote sera identifié sur la base des résultats obtenus puis mis en œuvre pour initier une production et une valorisation locale d'hydrogène naturel dans le Grand-Est.
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De plus grandes disparités entre les utilities
L'Observatoire mondial des marchés de l'énergie souligne une grande disparité des prix de détail de l'énergie en Europe. Subissant à la fois l'effet de la hausse des prix de gros et une forte volatilité des prix de vente aux consommateurs finaux, la rentabilité des intervenants est sous pression. Alors que les seize plus grands fournisseurs d'énergie européens ont bénéficié l'an passé d'une importante progression de leur chiffre d'affaires (+47% par rapport à 2020), leur marge brute d'exploitation (marge d'Ebitda), s'est dégradée, passant de 20,2% à 19,6%. Ceux qui ont dû recourir à des achats d'électricité sur le marché ont dû payer ces volumes supplémentaires bien plus chers que le niveau de prix de vente déjà fixés et ont donc vu leurs marges se dégrader.
Confronté à la moindre disponibilité de son parc nucléaire, EDF, renationalisé, devrait afficher une perte annuelle de 29 milliards d'euros en 2022. Engie s'en sort mieux car il a réussi à réduire ses importations de gaz russe au premier semestre tout en bénéficiant des prix élevés de l'électricité et de son exposition accrue aux sources renouvelables.
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