Le géant pétrolier américain ExxonMobil a annoncé vendredi des résultats contrastés au troisième trimestre, qui ont encore pâti du reflux des cours des hydrocarbures et, encore une fois, de faibles marges dans le raffinage, et n'ont que partiellement répondu aux attentes du marché.
 
    ( AFP / ERIC PIERMONT )
Le chiffre d'affaires a reculé de 5,25% sur un an à 85,29 milliards de dollars et le bénéfice net de 12,33% à 7,54 milliards de dollars, arrivant tous deux en-dessous du consensus des analystes de FactSet.
En revanche, le bénéfice net par action hors éléments exceptionnels - valeur de référence pour les marchés - a dépassé le consensus (1,82 dollar) en s'établissant à 1,88 dollar, contre 1,92 dollar un an plus tôt.
Dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York, l'action ExxonMobil baissait de 1,52%.
Le prix du pétrole a perdu plus de 10 dollars par baril en un an, sous l'effet d'une offre trop abondante avec la forte augmentation des quotas de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) depuis avril.
Darren Woods, patron du groupe de Spring (Texas), a insisté dans un communiqué sur une production record au Guyana - où le nouveau développement Yellowtail a démarré "avec quatre mois d'avance et sous le budget" -, ainsi que dans le bassin permien aux Etats-Unis.
Mais les résultats du groupe ont été minés non seulement par les cours inférieurs du brut mais aussi par des marges réduites dans le raffinage et les produits chimiques, par des dépréciations et des frais supérieurs et par des volumes réduits à la suite de "cessions stratégiques", selon le communiqué.
Du côté des bons points, il s'est réjoui donc de l'essor des productions au Guyana - considéré comme le nouvel eldorado de l'or noir - et dans le bassin permien - situé entre le Texas et le Nouveau-Mexique - ainsi que des réductions de coûts structurels et des effets favorables de calendrier.
ExxonMobil a notamment réduit ses coûts structurels de plus de 14 milliards de dollars depuis 2019, dont 2,2 milliards uniquement sur 2025. L'objectif est de dépasser les 18 milliards d'ici 2030.
Il a dépensé 9,4 milliards pour ses actionnaires sur le trimestre: 4,2 milliards sous la forme de dividendes et 5,1 milliards de rachat d'actions.
 
                                            
                                            
                                         
                                            
                                            
                                         
                                            
                                            
                                         
                                            
                                            
                                        
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