Morgan Stanley est pessimiste sur la capacité des entreprises européennes à augmenter leurs profits cette année.(© DR)
La banque américaine anticipe une croissance zéro des bénéfices pour les entreprises européennes, cette année et l’an prochain.
Selon Graham Secker chez Morgan Stanley, les marchés d'actions ignorent le message obligataire.
En douze mois, le rendement à dix ans du bon du Trésor américain est descendu de 1,44 point de pourcentage (de 2,9% à 1,46%), mais le S&P 500 n’a pas bougé. Durant les vingt dernières années, un tel plongeon sur le rendement des emprunts d’État américains a provoqué une chute des cours de 15% du MSCI World.
L'appétit des investisseurs pour les emprunts d'État est venu de la dégradation de l'activité industrielle (avec une forte corrélation entre le PMI manufacturier et le rendement du bon du Trésor à dix ans). L’indice ISM des nouvelles commandes a chuté à 47 et l’indice des nouvelles commandes à l’exportation est tombé à 43 (les deux sont au plus bas depuis 2008-2009).
Dans le même temps, les actions ont progressé, au regard de la bonne orientation constatée dans les services et de la confiance des consommateurs.
Le luxe devient plus vulnérable à court termeMais les PER ne devraient pas augmenter avec la baisse des taux d’intérêt. Historiquement, les ratios de valorisation des actions américaines touchent un plus bas pendant la récession, pas avant, et huit mois en moyenne après le point bas du taux de chômage.
De plus, la banque américaine prévoit une croissance zéro des profits pour les entreprises européennes en 2019 et 2020 (le
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