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Europe : attention aux risques, même si les perspectives restent bonnes (Amundi)
information fournie par Boursorama 23/06/2015 à 16:43

En Europe, les perspectives économies restent bonnes, explique Amundi. Mais des risques non négligeables subsistent.

En Europe, les perspectives économies restent bonnes, explique Amundi. Mais des risques non négligeables subsistent.

L'économie européenne a connu un bon premier trimestre. L'euphorie de début d'année est néanmoins un peu retombée. L'amélioration peut-elle se poursuivre dans les mois et années à venir ? Oui, explique Amundi, mais il ne faut pas être aveugle sur l'existence de certains risques.

Sur le front de la croissance en zone euro, « une partie de l'accélération du T1 est due à des facteurs temporaires, mais la reprise va se poursuivre. Les risques internes diminuent mais les risques externes restent élevés », résume Philippe Ithurbide, directeur de la recherche, de l'analyse et de la stratégie chez Amundi.

Un risque rarement soulevé : l'impact éventuel des émergents

En effet, certains risques existent toujours. D'une part, l'effet-pétrole est désormais terminé. « Une grande partie des effets positifs de la baisse du cours du pétrole (…) ont déjà été obtenus au T1 2015 », explique-t-il. Au niveau des risques « endogènes » (internes à la zone euro), le directeur de la recherche note plutôt une amélioration de la situation avec une réduction du risque déflationniste qui prévalait encore en début d'année. Le « risque politique » semble également plus contenu qu'il y a quelques mois, même si celui-ci est toujours présent avec les échéances électorales à venir cette année en Grèce, en Finlande, au Portugal et en Espagne, pays dans lesquels les « partis contestataires » font toujours partie du paysage politique de manière prégnante.

Le directeur de la recherche note surtout l'existence de risques « exogènes » vis-à-vis de l'Europe, risques qualifiés de « toujours élevés » à cause d'une « forte vulnérabilité à un éventuel choc économique, financier ou géopolitique en provenance des pays émergents ». En effet, « les écarts de croissance entre pays [émergents] vont rester très marqués. En Chine, le ralentissement va se poursuivre, les risques liés à l'immobilier et à l'excès de crédit sont élevés », explique Philippe Ithurbide.

Le risque de vulnérabilité des pays européens face au ralentissement économique des émergents est décrypté par le directeur de la recherche. « L'Allemagne et l'Italie sont plus exposées que la France et l'Espagne », explique-t-il. Pour autant, « une poursuite graduelle du ralentissement des émergents ne remettrait probablement pas en cause la reprise en zone euro. Un choc majeur propagé par les canaux de la finance et/ou de la confiance serait davantage problématique ».

Amundi relève également que la trajectoire des dettes publiques européennes, même si elle n'est plus au cœur des attentions, reste préoccupante à long terme.

Une bonne dynamique malgré tout

Pour autant, « la zone euro peut compter sur plusieurs facteurs positifs », poursuit Philippe Ithurbide. D'une part, on assiste en Europe à un relatif « reflux de l'austérité », notamment dû à l'« attitude plus souple de la Commission européenne » et l'« allègement des contraintes budgétaires des Etats sous l'effet du QE de la BCE ». Sur le Vieux continent, « l'emploi se redresse progressivement » même si « en France et en Italie, l'amélioration du marché de l'emploi n'est pas encore au rendez-vous ». Autre point positif : le directeur de la recherche note une « stabilisation et/ou un rebond de l'immobilier dans les pays ayant connu les plus fortes baisses (Espagne, Irlande, Pays-Bas) ».

Du côté des Etats-Unis, « malgré des déceptions en début d'année, le marché du travail continue de s'améliorer et la consommation progresse. La croissance restera supérieure au potentiel, sans être spectaculaire », surtout que la reprise reste « plus lente comparée au passé ».

X. Bargue

2 commentaires

  • 23 juin 17:29

    Les périodes de grosse chaleur peuvent déclencher des orages violents.


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