
Euronext possède les Bourses de Paris, d'Amsterdam, de Bruxelles, de Lisbonne et de Dublin. (© L. Grassin )
Face au Nasdaq, l’opérateur boursier vise un feu vert à son OPA sur Oslo Bors d’ici juin. Euronext semble plutôt bien parti pour emporter la mise et en cas d'échec, ses actionnaires pourraient toucher un dividende exceptionnel.
La bataille boursière se poursuit pour le contrôle d’Oslo Bors.
Euronext a ainsi prolongé jusqu'au 6 mai son OPA sur la Bourse d'Oslo, emboîtant le pas au Nasdaq. Celui-ci vient également de repousser d’un mois la clôture de son offre, qui expire désormais début mai.
En termes de prix, les deux prétendants ont chacun relevé leur proposition à 158 couronnes norvégiennes par action, ce qui valorise Oslo Bors à environ 700 millions d’euros.
Euronext peut se prévaloir de disposer potentiellement de la majorité du tour de table de sa cible, avec des engagements d’apports à hauteur de 45% et une participation détenue en direct de 8,1%.
Face aux 53% revendiqués par le groupe européen, le Nasdaq n'a, lui, récolté que 35% de promesses d'apports, en particulier ceux des deux plus gros actionnaires, la banque DNB (20%) et le fonds de pension KLP (10%).
En revanche, le géant américain, qui a déjà raflé toutes les autres Bourses scandinaves et baltes (Stockholm, Helsinki, Copenhague, Reykjavik, Tallinn, Riga et Vilnius) dispose du soutien de l’équipe de direction d’Oslo Bors.
Il s’est fixé un seuil de réussite de son offre à 66,6% du capital, alors qu’Euronext se contente d'une acceptation minimale de 50,01% des actions Oslo Bors en circulation, un niveau déjà virtuellement atteint.
Impact sur le bénéfice netDans
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