
340 millions d'Européens de dix-neuf pays différents utilisent la même monnaie. (© AFP)
En dépit de sa jeunesse, la monnaie unique européenne est devenue incontournable.
Pour ses thuriféraires – les plus nombreux –, elle est source de stabilité et de prospérité, à l’image de «l’arbre de vie» qui orne la face de certaines pièces.
Au contraire, pour ses contempteurs, elle est source d’inflation et de moindre croissance pour les pays du Vieux Continent où elle circule. Elle ? La monnaie unique européenne, qui a vu le jour dans sa forme fiduciaire (pièces et billets de banque) le 1er janvier 2002, trois ans après sa création sous sa forme scripturale (chèques, virements et cartes bancaires).
Critères de MaastrichtL’euro a donc fêté ses 20 ans (ou ses 23 ans). Et, en dépit de son jeune âge, elle est devenue la deuxième monnaie la plus utilisée au monde derrière le dollar, notamment par les 340 millions de personnes vivant dans dix-neuf des vingt-sept pays de l’Union européenne (et aussi à Andorre, Monaco, Saint-Marin et le Vatican). Néanmoins, avant sa naissance, le chemin a été long et semé d’embûches.
La première pierre a été posée, en 1970, par le rapport Werner qui envisage alors une union économique et monétaire. Mais la fin des accords de Bretton-Woods, le 15 août 1971, empêchera ce projet d’aboutir.
Tout s’accélère ensuite avec la création du marché unique en 1986, puis le rapport Delors en 1989 qui jette les bases de l’euro. Le 7 février 1992, le traité de Maastricht institue une union économique et monétaire
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