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ETF : 4 critères à retenir pour choisir son tracker
information fournie par Café de la Bourse 03/11/2021 à 16:49

(Crédits photo : Adobe Stock -  )

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Le succès des ETF ne se dément pas. Fin 2020, les encours des trackers, à l'échelle du globe, atteignaient 7 736 milliards de dollars contre 6 194 milliards de dollars un an plus tôt, c'est dire l'engouement autour de ces produits de Bourse. Les institutionnels comme les particuliers n'hésitent plus à se positionner sur les marchés financiers via ces fonds indiciels cotés.

Pour autant, tous les ETF se valent-ils ? Comment choisir un ETF ? Quels critères méritent toute notre attention au moment d'investir en trackers ? Découvrez dans cet article les éléments à bien prendre en compte pour sélectionner ses ETF.

Le sous-jacent et le traitement du dividende

D'abord, vous devrez choisir soigneusement le sous-jacent de votre ETF . Attention à bien respecter les critères de diversification et à ne pas investir exclusivement sur une zone géographique (avec par exemple un ETF MSCI Europe + un ETF sur le CAC 40 + un ETF sur le Footsie + un ETF sur le Dax) ou sur un secteur (avec par un exemple un ETF MSCI Europe Healthcare + un ETF Nasdaq Biotechnology + un ETF US Pharmaceutical). Une fois votre sous-jacent choisi, qu'il s'agisse d'un indice ou d'un panier de valeur, prêtez bien attention au traitement du dividende. Certains ETF les distribuent, d'autres pas. Si vous avez une stratégie dividende et comptez sur le rendement du coupon pour générer un revenu complémentaire, choisissez-le en conséquence.

L'émetteur, la capitalisation et la liquidité

Une fois le sous-jacent choisi et le mode de distribution défini, vous devrez choisir l'émetteur en privilégiant les grands noms du secteur comme par exemple Amundi, iShares, Lyxor, Vanguard, Xtrackers, etc. Il est souvent plus judicieux de sélectionner les ETF présentant les plus grosses capitalisations, ce qui atténuera le risque de défaut et augmentera la liquidité du tracker. Pour les ETF les moins liquides, soyez particulièrement attentif au professionnalisme de l'émetteur et renseignez-vous auprès de lui pour savoir si la liquidité est assurée par une banque teneur de marché.

La méthodologie de réplication et la tracking difference

Autres points particulièrement importants : la méthodologie de réplication et la tracking difference. Deux principales méthodes de réplication existent : la réplication physique ou la réplication synthétique. Avec la réplication physique, le sous-jacent est acquis par l'émetteur. Avec la réplication synthétique, le sous-jacent est répliqué via des produits dérivés. Si les néophytes privilégient souvent la réplication physique qui semble plus tangible et moins risquée, on aurait tort de choisir systématiquement cette méthode de réplication sans s'intéresser à ce que le type de réplication implique pour chacune des deux solutions. La réplication physique comporte en fait de nombreux inconvénients et la réplication synthétique de nombreux avantages. Ainsi, la réplication physique implique d'acheter rapidement les composants sur différents marchés, dans plusieurs juridictions, fuseaux horaires, avec des contraintes de liquidités hétérogènes, ce qui rend le procédé très compliqué (voire impossible parfois), et très coûteux. Les ETF synthétiques sont très nombreux et les éviter purement et simplement veut dire que l'on se prive d'une offre considérable d'ETF. Rappelons par exemple qu'environ les trois quarts des ETF éligibles au PEA sont des ETF synthétique. Notez que le risque de contrepartie existe pour les deux méthodes et que la législation encadre aussi bien les ETF synthétiques que les ETF physiques.

En plus du mode de réplication, vous devrez aussi vous intéressez de près à la qualité de la réplication en examinant la tracking difference, ou écart de performance, qui indique le décalage (qu'il soit positif ou négatif) avec le cours du sous-jacent. Vous pouvez retrouver cette indication dans les fiches techniques de l'ETF.

Les frais

Enfin, vous devrez prêter attention aux frais de l'ETF. Même si les trackers sont bien moins onéreux que les OPCVM classiques gérés activement, il est recommandé de jeter un œil sur le TFE, ou TER en anglais, qui correspond à la commission annuelle de l'ETF qui est connu d'avance et communiqué aux investisseurs. Le TFE en Europe oscille entre 0,95 % et 0,05 % environ, c'est dire la différence ! Le TFE varie notamment en fonction de la complexité de mise en œuvre de l'ETF pour l'émetteur et le niveau de risque de l'ETF (et donc de garantie).

Attention à bien comparer ce qui est comparable et donc à examiner les frais d'ETF ayant un sous-jacent identique ou assez similaires !

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