
Pour répondre au «Pearl Harbor sanitaire», Donald Trump a lancé un plan Marchal budgétaire.
Les chiffres catastrophiques de l’emploi laissent augurer une récession d’envergure.
Les semaines se suivent, mais ne se ressemblent pas. Surtout avec Donald Trump ! Le 31 mars, le 45e président des États-Unis prédisait des jours sombres pour le pays, après avoir nié ou minimisé dans un premier temps la crise sanitaire.
«Nous allons affronter deux semaines très difficiles, voire très douloureuses», avait-il prévenu lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche. Six jours plus tard, le 6 avril, il décèle au contraire «une lumière au bout du tunnel»…
Wall Street, en mal de repères, s’est accroché à cette suggestion digne d’Émile Coué et a bondi de 7,7% lundi, réduisant ainsi sa moins-value à 20,5% depuis le début de l’année. Prophétie autoréalisatrice ? Sans doute, car la situation est loin d’être stabilisée aux États-Unis, devenu le foyer principal de la pandémie. Environ 370.000 personnes sont désormais contaminées, soit 27% des cas recensés dans le monde. Et plus de 10.000 décès sont déjà déplorés, dont plus de 3.500 à New York.
Dégâts immédiats sur le marché du travailLe pic épidémique n’est d’ailleurs pas encore en vue dans la mesure où l’ensemble du territoire n’est pas confiné, avec certains États qui proposent toujours des vols intérieurs, créant ainsi un risque de propagation du virus. En dépit de ce «Pearl Harbor sanitaire» pour reprendre l’expression du chirurgien général Jerome Adams, Donald Trump
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