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Etats-Unis: Le risque d'une récession estimé à 40%, selon l'économiste en chef de JPMorgan
information fournie par Reuters 12/03/2025 à 11:47

Le drapeau américain

Le drapeau américain

Il y a environ 40% de chances que les États-Unis connaissent une récession cette année et que la réputation du pays en tant que destination d'investissement soit durablement entachée si l'administration américaine ébranle la confiance dont jouit le pays en tant que puissance mondiale, a averti mercredi l'économiste en chef de J.P. Morgan.

"Nous sommes aujourd'hui très préoccupés par l'économie américaine", a déclaré Bruce Kasman à la presse à Singapour.

Il n'a pas encore révisé ses prévisions sur l'économie américaine, mais a intégré un risque de récession d'environ 40% dans ses perspectives, contre 30% au début de l'année.

J.P. Morgan prévoit actuellement une croissance du PIB américain de 2% cette année.

La Bourse de New York a subi ces derniers jours sa plus forte chute depuis des mois, les investisseurs craignant que le président Donald Trump ne ralentisse l'économie en imposant des taxes sur les importations de ses principaux partenaires commerciaux.

La semaine dernière, les économistes de Goldman Sachs et de Morgan Stanley ont revu à la baisse leurs prévisions de croissance du PIB américain en 2025, les ramenant respectivement à 1,7% et à 1,5%.

Selon Bruce Kasman, le risque de récession augmenterait, probablement jusqu'à 50% ou plus, si les droits de douane dits réciproques que le président américain a menacé d'imposer à partir du mois d'avril entraient en vigueur de manière significative.

"Si nous continuons sur la voie de politiques plus perturbatrices et moins favorables aux entreprises, je pense que les risques de récession augmenteront", a-t-il déclaré.

L'économiste de J.P. Morgan a également averti que le malaise suscité par le style de l'administration Trump pourrait ébranler la confiance des investisseurs dans les actifs américains s'il remet en question la confiance, construite au fil des ans, dans les marchés et les institutions des Etats-Unis.

Les coupes budgétaires dans les agences fédérales, les changements brusques dans le rôle des États-Unis dans le monde et les décisions telles que la dissolution, la semaine dernière, des comités consultatifs chargés d'aider à la collecte des données, sont autant de facteurs qui pourraient contribuer à saper la confiance, a prévenu Bruce Kasman.

"Tous ces éléments font partie des incertitudes qui pèsent sur la politique américaine, et je ne pense pas que l'on ait pris la mesure du risque qui pèse sur les perspectives de cette année", a-t-il déclaré.

Il a également mis en garde contre les risques qui pèsent sur le "privilège exorbitant" dont jouissent les États-Unis en tant que première puissance économique mondiale.

"Le risque que ces éléments commencent à être mis sous pression et deviennent un problème structurel sur les marchés n'est pas quelque chose que je sous-estimerais, loin s'en faut", a-t-il dit.

(Reportage Tom Westbrook ; version française Diana Mandiá ; édité par Augustin Turpin)

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Cette analyse a été élaborée par Reuters et diffusée par BOURSORAMA le 12/03/2025 à 11:47:53.

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2 commentaires

  • 12 mars 12:40

    M1461628 il restera juste 95% de la planète hors Europe qui sombre grâce aux efforts de la Macronie dont tu es un bien triste représentant. Le reste de la planète se porte très bien sans nous. et l'Europe se porterait bien mieux sans la Macronnie et sa triste bande.


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