PARIS, 5 avril (Reuters) - La ministre des Armées Florence Parly espère l'annonce d'une "première étape significative" fin avril dans le programme franco-allemand de système de combat aérien du futur (Scaf), destiné à faire émerger le futur avion de combat européen, lit-on dans une interview à latribune.fr. Des discussions "actives" sur le futur successeur du Rafale, de l'Eurofighter et du Gripen suédois devraient permettre une annonce lors du salon aéronautique ILA qui se tient à Berlin du 25 au 29 avril, ajoute la ministre, confirmant l'espoir formé mi-février par Airbus AIR.PA . "Les discussions entre les équipes allemandes et françaises sont intenses. Les industriels travaillent bien ensemble également. Maintenant il faut assurer la convergence des deux processus", explique Florence Parly. La question de l'élargissement de ce projet franco-allemand à d'autres pays n'est pas encore d'actualité, ajoute-t-elle, tout en confirmant l'avancée parallèle du travail entre la France et le Royaume-Uni sur le futur drone de combat, le programme FCAS (Future Air Combat System). "Nous sommes en train de définir un certain nombre de briques technologiques qui sont très précisément identifiées et qui vont nous permettre de poursuivre ce projet sur un périmètre différent que celui défini auparavant", précise Florence Parly, faisant référence au sommet franco-britannique de janvier. Le lancement du démonstrateur de futur drone de combat franco-britannique, qui était attendu début 2018, a pris du retard, a souligné début mars Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, citant des incertitudes quant à l'impact du Brexit sur la coopération industrielle entre les deux pays. La France poursuit par ailleurs ses discussions avec l'Inde et l'Egypte en vue de la commande de nouveaux Rafale, ajoute Florence Parly, après l'exercice par le Qatar d'une option sur 12 avions supplémentaires en décembre 2017. Dassault Aviation a vendu ses premiers Rafale à l'Egypte et au Qatar en 2015 et à l'Inde en 2016. Florence Parly dit aussi espérer une signature "très prochainement" d'un contrat avec l'Argentine pour Naval Group, ex-DCNS, filiale à 35% de Thales TCFP.PA . Latribune.fr avait écrit en mars que Naval Group s'apprêtait à vendre à l'Argentine quatre patrouilleurs pour 300 millions d'euros. Le projet de rapprochement de Naval Group et l'italien Fincantieri FCT.MI dans le militaire est suspendu à l'évolution de la situation politique dans le pays, observe aussi Florence Parly. Le chef de l'Etat italien a entamé mercredi deux jours de consultations politiques en vue de la formation d'un nouveau gouvernement dans la péninsule, un mois après des élections législatives qui n'ont permis de dégager aucune majorité au Parlement. } "Plus nous réagirons tardivement, moins l'industrie européenne sera forte et résiliente face à ses concurrents qui montent en puissance", prévient cependant Florence Parly. La France et l'Italie ont mis sur pied un groupe de travail pour étudier la possibilité, d'ici juin 2018, de créer un champion européen du naval militaire qui pourrait s'inspirer du modèle de l'alliance Renault-Nissan RENA.PA 7011.T , avec des participations croisées. (Cyril Altmeyer, édité par Sophie Louet)
Etape majeure fin avril vers un avion de combat européen-Parly
information fournie par Reuters 05/04/2018 à 16:32
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