(AOF) - Estée Lauder annonce aujourd'hui que Tracey T. Travis, sa vice-présidente exécutive et directrice financière, a décidé de prendre sa retraite, à compter du 30 juin 2025, après plus de douze années passée au sein du groupe américain de cosmétiques. Un successeur au poste de directeur financier a été identifié et sera nommé dans les semaines à venir, et Tracey Travis "travaillera en étroite collaboration avec cette personne pour assurer une transition fluide et réussie", ajoute le groupe dans son communiqué.
Diplômée de Columbia, Tracey Travis a également passé plus de 7 ans à la direction financière de Ralph Lauren. "Sous sa direction, l'entreprise a renforcé sa solidité et sa flexibilité financières, nous permettant d'investir davantage dans nos moteurs de croissance à long terme, tels que l'innovation, la transformation numérique, les marchés émergents, le développement des talents et la stratégie de fusions et acquisitions", déclare la direction.
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Des performances contrastées dans la beauté
Pénalisé par le marché chinois, Estée Lauder a subi une chute de ses ventes de 10% à 15,9 milliards de dollars sur son exercice annuel 2022-2023, clos fin juin. Le bénéfice net du groupe américain a même baissé de 58% sur un an à 1,01 milliard de dollars. Sur un marché mondial de la beauté dynamique, le groupe affiche donc une contre-performance, alors que son rival, Coty, a publié de très bons résultats. Pour l'année 2022-2023, clôturée fin juin, ses ventes ont bondi de 12%, à 5,55 milliards d'euros, dépassant les prévisions des analystes. Son bénéfice d'exploitation a plus que doublé et son bénéfice ajusté a augmenté de 20%. Le groupe entend poursuivre sa montée en gamme pour dépasser les 6 milliards d'euros de chiffre d'affaires d'ici 2026. Quant à L'Oréal, le groupe a enregistré un chiffre d'affaires de 20,6 milliards d'euros au premier semestre, en hausse de 12% sur un an. Son bénéfice net a progressé de 4% à 3,35 milliards d'euros. Toutefois au troisième trimestre la croissance d'activité du géant mondial des cosmétiques a ralenti (+4,5% sur un an), pénalisée par ses ventes en Chine. Ces acteurs bénéficient d'un marché de la beauté qui devrait croître annuellement de 6% en moyenne d'ici 2028 selon McKinsey,
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