(AOF) - Esker bondit de 9,68% à 149,50 euros, galvanisé par le nouveau relèvement de son objectif de croissance annuelle. Le spécialiste des solutions d'automatisation des cycles de gestion cible désormais une croissance interne entre 14% et 15%, contre un objectif initial de 12% à 14% relevé à 13% à 15% en avril. La marge d'exploitation est toujours attendue entre 12% et 14% du chiffre d'affaires.
Esker se permet d'être plus optimiste grâce à une bonne première partie d'année. La société a réalisé au deuxième trimestre un chiffre d'affaires de 45,1 millions d'euros, en croissance de 5% à taux de change constants. Pour l'ensemble du premier semestre, les ventes du groupe s'établissent à 87,9 millions d'euros, en hausse de 16% à taux de change constants. Esker réalise, une nouvelle fois, le meilleur trimestre et le meilleur semestre de son histoire.
Le même constat peut être fait sur le plan commercial. La valeur annuelle récurrente (ARR) des nouveaux contrats signés au cours du deuxième trimestre 2023 a progressé de 14% à taux de change constants, par rapport au même trimestre en 2022 pour atteindre 4,6 millions d'euros. Le rythme de signatures a été " extrêmement dynamique " en Europe hors France (+104%), avec notamment une " très belle affaire " signée au Royaume-Uni.
Outre le relèvement de ses objectifs de revenus, les analystes apprécient le redressement de la performance commerciale en France (+6% contre -36% au premier trimestre) grâce à la signature des tous premiers contrats liés au changement de réglementation sur la facturation électronique.
" Cette réforme engendre de nombreuses et très belles opportunités qui vont alimenter la performance française sur les trimestres à venir ", a souligné la société.
Au 30 juin 2023, la trésorerie mobilisable du groupe s'établit à 45,2 millions d'euros (dont 5 millions classés en immobilisations financières) contre 43,1 millions d'euros au 30 juin 2022, après versement du dividende et de l'intéressement des salariés.
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Les acteurs européens du cloud portent plainte contre Microsoft
Ces groupes ont bénéficié d'un bond de leur activité de 167% sur les cinq dernières années. Néanmoins leur part dans le cloud européen est tombée de 27% à 13% sur la période. Celle d'Amazon, Microsoft et Google a, elle, bondi de 46% à 72%, selon le cabinet Synergy Research. Le leader européen, SAP, ne se situe qu'à la septième place avec seulement 2% du marché.
Les acteurs européens reprochent à Microsoft, numéro un mondial du cloud, de profiter de sa position d'éditeur de logiciels et de fournisseur de services cloud pour contraindre les clients de ses logiciels à passer à ses services s'ils veulent migrer vers le cloud. En dépit de récentes annonces de Microsoft pour calmer le jeu, les acteurs européens proposent de tester sa conformité aux dix principes d'une licence logicielle équitable établis par le Cigref, l'association française des principaux clients du numérique.
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