
Après DBV Technologies ou Cellectics, c'est au tour d'Erytech Pharma de miser sur les fonds américains pour financer ses développements. (© Erytech)
Ce nouvel essai s’inscrit dans un contexte favorable pour le spécialiste de «l’encapsulage» de traitements anticancéreux dans des globules rouges. Erytech a annoncé en avril dernier des résultats cliniques de phase IIb positifs – et inattendus ! – concernant son candidat médicament Graspa dans le cancer du pancréas.
«C’est un tournant majeur dans l’histoire de notre société, souligne Gil Beyen, le PDG. Ces tests ont en effet démontré que notre produit pouvait également se révéler efficace pour traiter des cancers solides [touchant des organes], alors que nous ciblions jusqu’alors exclusivement des cancers liquides [leucémies].»
Nouveaux marchés potentielsL’impact de cette découverte sur les perspectives financières de la biotech est immense. Dans le cancer du pancréas, le potentiel commercial de Graspa dépasse 300 millions de dollars par an, contre «à peine» 50 millions d’euros dans son indication la plus avancée, la leucémie aiguë lymphoblastique (LAL).
Erytech Pharma compte lancer au troisième trimestre 2018 une étude de phase III dans le cancer du pancréas et rechercher de nouvelles applications à son candidat-médicament dans d’autres tumeurs solides (ovaire, foie…).
Premières ventes en 2019 ?Pour autant, il n’est pas question que la biotech déserte le champ des cancers liquides. Après un premier essai non concluant en 2016,
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