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EQT s' enracine en France
information fournie par Newsmanagers 18/06/2020 à 11:15

(NEWSManagers.com) - Deux ans après avoir réalisé son plus gros investissement dans l' Hexagone, avec l' acquisition de la Saur, EQT passe un nouveau cap sur le marché français. La société d' investissement suédoise a annoncé ce mercredi l' ouverture d' un bureau à Paris. La structure est dirigée par Nicolas Brugère, qui a rejoint EQT en janvier 2020 en provenance de PAI pour lequel il avait notamment œuvré aux acquisitions de Yoplait ou de Refresco. Il est notamment épaulé par Thomas Rajzbaum, qui pilotera l' activité infrastructure d' EQT, l'un des points forts du fonds suédois. Au total, le bureau compte déjà dix collaborateurs, dont trois pour le private equity, quatre pour les infrastructures, deux pour le capital risque et une pour l'immobilier.

" L' expérience montre que les fonds les plus actifs en France sont ceux qui disposent d' une présence locale. Notre bureau parisien nous permettra d' étudier plus de dossiers et d' accélérer notre rythme d' investissement" , explique Nicolas Brugère. Outre la Saur, EQT gère neuf autres investissements en France.

Le marché français du PE est attractif

L' ouverture de ce bureau démontre, selon EQT, l' attractivité du marché français du private equity et des infrastructures, malgré une forte concurrence. " Le marché est compétitif mais il est aussi très dynamique avec une vingtaine d' opérations de plus de 500 millions d' euros chaque année. La France compte également de nombreux industriels qui peuvent être amenés à vendre des activités" , souligne Nicolas Brugère, qui n' exclut pas que la " sortie de crise puisse ouvrir des opportunités" . EQT s' est par exemple récemment illustré en gagnant la course à l' acquisition de Schülke & Mayr, une filiale allemande d' Air Liquide.

Ambitieuse, la nouvelle équipe d' EQT en France reste toutefois réaliste. " L' activité s' était ralentie avec la crise. Depuis quelques semaines, le rythme de recherche et d' examen des dossiers a redémarré. Il reste toutefois quelques signes de volatilité et il faudra attendre encore quelques semaines pour mesurer précisément l' impact de la crise sur les valorisations des entreprises et les outils de financement disponibles" , prévient Thomas Rajzbaum.

L'équipe interviendra notamment avec les fonds de dernière génération d'EQT, dotés de 11 milliards d'euros dans le private equity et de 9 milliards pour les infrastructures.

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